Lasalle 20 mm en métal !

Thierry M. a écrit:Disons que quand on connaît l'intégralité de sa carrière on peut nuancer son jugement.
Par exemple, sa manœuvre en tenaille en remontant les Appennins, avant la bataille de Tolentino, aurait pu réussir, ce sont les exécutants qui ne furent pas à la hauteur.
Il est certain que les charges folles de la Révolution et des premières campagnes n'étaient plus possibles car les ennemis avaient changé.
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Murat comme Lasalle, Bessières, Kellerman et tous nos grands cavaliers, avait le don pour détecter à quel moment il fallait déclencher la charge.
Il passait (avec ses aides de camp) devant le front du régiment pour se faire reconnaître (facile avec ses tenues extraordinaires, un peu voulues), en haranguant les soldats puis revenait devant le colonel, levait sa cravache et partait devant… suivi du colonel et de son état-major, qui ne pouvaient pas faire autrement, puis des commandants des escadrons et de l'ensemble du régiment.

Peu à peu, au fur et à mesure que se déroulaient les différentes phases de la charge (pas, trot, trot accéléré, etc.), il prenait de l'avance.
Enfin, au moment du galop, son cheval, plus rapide que les « bourrins » de la cavalerie, lui permettait de s'écarter sur le côté (suivi de ses aides de camp) et il laissait continuer le régiment.
Il revenait vers les lignes françaises et se mettait près du régiment de tête.
Parfois, les cavaliers sur les ailes, entraînés par leur ardeur, allaient plus vite que le centre qui respectait le règlement, et Murat se trouvait entouré, dans ce cas, bon prince, il accompagnait le régiment.
C'est pour ça qu'il est arrivé qu'il se trouvât avec juste sa cravache comme arme quand la cavalerie ennemie avait accepté le combat !

(tiré des Mémoires d'un aide de camp de Murat)

buriefr a écrit:Ou lorsque son cheval trop frais et trop rapide le mettait franchement devant  
et la grand moment de solitude  
de toutes façons il avait dépassé la date de perromption et donc, selon ses dires, c était un jean-foutre....

buriefr a écrit:Ou lorsque son cheval trop frais et trop rapide…

buriefr a écrit:de toute façon il avait dépassé la date de péremption et donc, selon ses dires, c'était un jean-foutre…

Bald a écrit:Dans un sens, pour moi Lassale méritait au moins autant le titre de maréchal. 
Ce qui me frappe,  c'est que jusqu'à maintenant, dés que je parle d'empire avec quelqu'un qui a quelques notions, les noms qui reviennent ce sont Murat, eventuellement Ney pour dire qu'il a fait n'importe quoi à Waterloo, Grouchy ... pour la même raison. Suchet, Davout, Lannes, Lepic, d'Hautpoul, Lassale et tant d'autre sont de parfaits inconnus. 
Du coup, j'ai l'impression d'une grande injustice lorsque je vois ce qui est resté gravé dans l'inconscient collectif. 

Hulk a écrit:C'est Lasalle qui est l'auteur de Fanchon ????? Alors là j'en reste sur le chulk !

Ne l'ai je pas massacrée avec un certain Titi lors d'une soirée trop peu arrosée ?

Hulk a écrit:C'est Lasalle qui est l'auteur de Fanchon ????? Alors là j'en reste sur le chulk ! Ne l'ai je pas massacrée avec un certain Titi lors d'une soirée trop peu arrosée ?

Salut Stéphane.
Je témoigne, elle fut en effet massacrée, mais pas trop en considération de l'arrosage de la soirée.  
"Soirée trop peu arrosée", très doux euphémisme.
Il faudrait que tu nous en donnes les paroles.
Bonne journée, bon bain peut-être et à plus tard.
Jacques.

N.B. :
Si tu viens faire un tour au "T-4" tu m'envoies un petit mail et on se fait un petit restaurant.
Bises à la "petite".