Les tirailleurs issus du troisième rang
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Les tirailleurs issus du troisième rang
À Aubigny-sur-Nère, Alain a tenu à déployer des figurines issues du 3e rang bien que ce ne soit pas prévu dans S&B (il n'en fait qu'à sa tête , mais je l'aime bien quand même ).
Sur le fond il a raison.
Ci-dessous, la différence entre l'action de pelotons entiers et celle des tirailleurs issus du 3e rang est bien expliquée.
Maintenant, c'est à moi d'y mettre la forme en trouvant des règles pour qu'Alain puisse jouer son troisième rang contre n'importe qui !
Premières propositions et questions :
1. Il ne peut pas y avoir plus du tiers des figurines présentes en tirailleurs (donc, les pertes diminuent le nombre de tirailleurs de facto).
2. Les figurines du 3e rang peuvent être prises dans l'unité.
3. Est-ce qu'un joueur peut rendre le fait que certaines nations constituaient des pelotons supplémentaires avec le 3e rang (comme les Autrichiens) ? (il faut peindre un tiers de figurines en plus)
4. Les tirailleurs du 3e rang ne peuvent pas s'éloigner plus loin que la vitesse d'esquive de leur unité.
5. Ils reprennent leur place par l'avant (ceci pour simplifier).
6. Les pelotons spécialisés (voltigeurs et autres) peuvent-ils se « balader » sur le champ de bataille ?
7. Les tirailleurs du 3e rang doivent avoir des caractéristiques différentes de celles des soldats du Centre en fonction des nations (je vais devoir augmenter les budgets de certaines nations).
Bon, c'est tout ce que je vois pour le moment.
Si vous avez des réponses, des propositions ou des remarques je suis à votre écoute.
Alain, à toi de jouer !
Sur le fond il a raison.
Ci-dessous, la différence entre l'action de pelotons entiers et celle des tirailleurs issus du 3e rang est bien expliquée.
Colin, Tactiques et discipline, Révolution et Empire a écrit:Le général Brenier, par exemple, qui écrit de 1825 à 1830, admet le bien-fondé de tous les arguments en faveur de la formation sur deux rangs et, cependant, il veut le maintien du troisième rang pour y puiser des tirailleurs (3) :
« Que faisions-nous autrefois à la guerre ? Nous détachions une ou plusieurs compagnies de voltigeurs (ou de chasseurs) afin de reconnaître, aussi loin que possible, les mouvements de l’ennemi, le harceler et retarder sa marche ; alors ces compagnies, marchant et agissant sous les ordres immédiats de leurs officiers, prenant position suivant les circonstances, conservant toujours un point d’appui central, sur lequel elles pouvaient se rallier, remplissaient le véritable but de leur institution. L’ennemi se rapprochant en force, elles se retiraient en faisant prévenir du mouvement de l’ennemi qui nécessitait leur retraite, qu’elles dirigeaient de manière à reprendre de suite leur place de bataille. Il devenait nécessaire de remplacer les voltigeurs afin de couvrir notre front par des tirailleurs ; alors nous détachions un certain nombre d’hommes, que nous prenions dans le troisième rang de chaque compagnie ; ...ces éclaireurs s’étendaient alors vivement en avant en tirailleurs, par un ou par deux, à volonté, fatiguaient et arrêtaient l’ennemi par un tiraillement continuel et si l’ennemi s’approchait malgré ce feu (qui a suffi quelquefois pour le repousser), alors les tirailleurs faisaient leur retraite lentement et en ligne, chargeaient en marchant et se retournaient pour tirer et, lorsqu’ils étaient près de la ligne de bataille, ils rentraient vivement par le créneau de droite de chaque peloton ou même de chaque section, de sorte que, dans un instant, toute la ligne de bataille était démasquée et pouvait recevoir l’ennemi avec tout le feu disponible de ses deux premiers rangs (1). »
3) Le règlement de 1791 prévoit lui-même cet emploi du troisième rang, cela par le n°. 568 des Évolutions de ligne (Dispositions contre la cavalerie) : « La colonne étant dans cet ordre, le commandant en chef la remettra en marche au pas de route ou au pas cadencé, et fera sortir, s’il le juge nécessaire, quelques hommes du troisième rang des divisions, qui se porteront sur les deux flancs, à quinze ou vingt pas de la colonne, et tireront à volonté sur les hussards ou cavaliers ennemis qui s’en approcheraient à la portée du fusil ; ces tirailleurs suivront la marche de la colonne à-peu-près à hauteur de leur division… » (Jakub Samek)
1) Spectateur militaire, tome II, p. 471.
Maintenant, c'est à moi d'y mettre la forme en trouvant des règles pour qu'Alain puisse jouer son troisième rang contre n'importe qui !
Premières propositions et questions :
1. Il ne peut pas y avoir plus du tiers des figurines présentes en tirailleurs (donc, les pertes diminuent le nombre de tirailleurs de facto).
2. Les figurines du 3e rang peuvent être prises dans l'unité.
3. Est-ce qu'un joueur peut rendre le fait que certaines nations constituaient des pelotons supplémentaires avec le 3e rang (comme les Autrichiens) ? (il faut peindre un tiers de figurines en plus)
4. Les tirailleurs du 3e rang ne peuvent pas s'éloigner plus loin que la vitesse d'esquive de leur unité.
5. Ils reprennent leur place par l'avant (ceci pour simplifier).
6. Les pelotons spécialisés (voltigeurs et autres) peuvent-ils se « balader » sur le champ de bataille ?
7. Les tirailleurs du 3e rang doivent avoir des caractéristiques différentes de celles des soldats du Centre en fonction des nations (je vais devoir augmenter les budgets de certaines nations).
Bon, c'est tout ce que je vois pour le moment.
Si vous avez des réponses, des propositions ou des remarques je suis à votre écoute.
Alain, à toi de jouer !
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