Infanterie en ordre étendu couchée

Ce point de règle sera peut-être supprimé, en effet, l'infanterie en ordre étendu ne peut pas être rattrapée.
Elle est forcément toujours au-delà de la distance de confrontation et aucune unité ne va assez vite pour compenser cet écart.
Ou alors il faut donner cette possibilité à l'infanterie en ordre serré ou modifier d'autres points de la règle.

de mémoire, les unités qui se couchent (hors jeu de mot ;-) ) sont plutôt rares il me semble : la garde anglaise à waterloo & les africains faces à la cavalerie du royaume uni, en dehors de ça ?

Toutes les nations européennes font coucher leurs soldats (Russes à Eylau), même les cavaliers se couchaient (Anglais à Waterloo).
Assez souvent les soldats reçoivent l'ordre de se coucher pour échapper aux boulets quand il n'est pas possible de changer leur emplacement (Prussiens).
Après il y a des officiers… « cons » (il n'y a pas d'autre mot) !

Je pense que les soldats ne se couchaient pas quand l'ennemi était proche (à distance de charge).
S&B simule le dernier quart d'heure, donc pas vraiment besoin de coucher les soldats.
Même quand on a reconstitué la bataille de Montmirail, je n'ai pas ressenti la nécessité de coucher mes soldats.

L'exemple que j'avais en tête quand j'ai écrit ce point de règle est celui de tirailleurs français à Leipzig.
Extrait de « Souvenirs de guerre du Lieutenant Martin 1812-1815 », texte présenté par Jacques Jourquin, Éditions Tallandier, 2007, pages 176 et 177 :
« Les dix mille grenadiers de Rajeffsky vinrent donc se ranger devant Gülden-Gossa comme une longue muraille ; puis on lança les cuirassiers russes sur notre infanterie. Charge redoutable qu'elle dut soutenir en se formant promptement en carrés. J'appartenais pour le moment à la ligne de tirailleurs, qui précède souvent sur le champ de bataille les colonnes en marche. En voyant cet ouragan de fer qui allait fondre sur nous, on cria aux tirailleurs : Couchez-vous à terre ! – C'était la première fois que j'entendais ce commandement, et, par un faux point d'honneur et une sotte idée de collège, je m'imaginais qu'il était plus digne de rester debout. on me cria plus fort : Couchez-vous donc !… Heureusement j'eus encore le temps de m'étendre dans un sillon, et l'ouragan passa sur moi sans me toucher. »
Martin, un jeune suisse, sortait de Saint-Cyr. Les bataillons français étaient en colonne d'attaque (colonne de division).

Peut-être devrais-je diminuer la vitesse d'esquive ?
Elle est pourtant calculée sur la vitesse de course…
Ou alors permettre à la cavalerie qui trotte (vitesse accélérée, donc cause de désorganisation) d'exécuter une charge ?

Ou bien, le fait que les bataillons sont en colonne ne permet pas aux tirailleurs de trouver un refuge comme derrière une ligne, chose que je n'ai jamais vue sur une table de S&B parce que nos troupes sont sous le feu de l'artillerie (donc en ligne) !

Après réflexion, une unité désorganisée pourra charger.
Après tout, avec les nouveaux malus au moral, c'est au joueur de prendre la décision !
C'est une nouvelle possibilité tactique offerte par la règle.

Des personnes du hobby s'étonnaient que dans S&B une unité aille à la même vitesse qu'elle soit en ligne ou en colonne.
Je vais également changer ce point de règle : une unité en colonne de peloton (dite de marche) ne sera pas désorganisée quand elle ira à vitesse accélérée.

Je pense également augmenter la distance de confrontation avec la cavalerie pour la mettre à 100 mètres au lieu de 100 pas (65 mètres) soit : 15 cm (au lieu de 10) en 15 mm et 24 cm (au lieu de 16) en 25 mm.
Ainsi une unité de cavalerie qui charge (vitesse ordinaire plus distance de confrontation) ira aussi vite qu'une unité qui trotte (vitesse accélérée).

Je vais laisser la possibilité à l'infanterie en ordre étendu de se coucher ET, peut-être aussi, quand elle est en ordre ouvert.
C'est à tester…
La question est : faut-il l'autoriser même quand l'infanterie est en ordre serré ?
Histoire d'imiter l'infanterie russe à Eylau ?

Voilà, vous pouvez tester ces changements et me donner votre avis qui est, vous le savez bien, toujours le bienvenu.
Merci les gars.

Tant que tu y est, il manque la possibilité à la cavalerie de traverser l infanterie en ligne comme à Eylau

As-tu lu CECI, Alain ?


Sinon, le passage de lignes est prévu dans la règle, Alain, et évoqué à plusieurs reprises.

Règle 2015 a écrit:LE PASSAGE DE LIGNES
• Il consiste à faire traverser une unité à l’arrêt par une en mouvement, venant de l’arrière ou de l’avant*, jusqu’à ce qu’elles soient au moins à distance d’intervalle soit 5 (3) cm – le passage peut donc se faire sur 2 périodes.
• L’unité à l’arrêt doit être en ligne et formée. Si l’unité en mouvement n’est ni formée ni à vitesse ordinaire, celle à l’arrêt sera désorganisée lors du passage.
• Les tirailleurs (fourrageurs) peuvent effectuer un passage de lignes.
• En cas d’attaque, c’est l’unité faisant face à l’unité ennemie, une fois le passage effectué, qui fera le test moral de confrontation avec la cause de désorganisation correspondant à une confrontation pendant un changement de formation.

Avec un s à la fin de lignes, comme il est écrit dans le règlement.

Je n'avais pas vu
Je connais bien le passage de ligne qui reste déconseillé trop proche de l'ennemi......

buriefr a écrit:Je connais bien le passage de ligneS qui reste déconseillé trop proche de l'ennemi…

Oui.
As-tu lu ce compte rendu de ma bataille contre Christophe à Aubigny-sur-Nère ?
J'y montre un passage de lignes, sans risque puisque les troupes de Christophe étaient derrière un obstacle linéaire dur !