Cas pratique 1
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Re: Cas pratique 1
(message édité pour la bonne cause, voir en bas
)
Bonsoir Lionel,
J'ai pris un peu de retard car cette 9e période m'a fait travailler sur plusieurs points et j'ai fait beaucoup de corrections dans S&B II ! Si tu veux je peux t'envoyer la copie de travail de S&B II, pratiquement toutes les modifications sont en rouge.
Ainsi une unité en attaque (ou en soutien) peut réagir si une unité ennemie arrive à portée d'un demi-mouvement d'approche ou de charge (la charge se fait en ordre serré exclusivement).
Tes chasseurs auraient pu avancer à vitesse ordinaire pour se rapprocher (sans arriver à distance de confrontation) tout en continuant à tirer (le bataillon de Grenzers restant à distance de soutien).
Deux lignes de tirailleurs peuvent faire un passage de ligne (en principe, celle qui se retrouve derrière doit ensuite passer en ordre serré dès qu'elle le peut).
L'unité qui bouge doit laisser l'intervalle réglementaire (3 cm) avant de passer en ordre serré (si elle n'a pas assez de mouvement elle ajoute la distance nécessaire qui sera déduite de son prochain mouvement).
Tout ceci une fois expliqué : le 2e bataillon ne peut pas bouger !
En effet, il n'est pas dans la zone de commandement de son colonel, le général de brigade n'est pas à son contact et il n'est pas derrière ou à côté d'une unité directrice (le 3e bataillon est derrière lui).
J'ai oublié ce point de règle la première fois qu'il a reculé.

Moral = 4, dé = +1, ami en soutien = +2, demi-effectif = -4, sous le feu de tirailleurs ApT = -2, par tranche de PP/fig = -2 (2 fois 4 PP), général hiérarchique visible à 8 cm = +1. Total = 0 (si je n'ai rien oublié
).
Le 2e bataillon reçoit un marqueur « Recul ».
Dans la règle 2015, page 17, il est écrit dans les causes communes de désorganisation :
« • Lors d’un passage de ligne, si l’unité qui traverse est désorganisée ou pire (repli lire recul, retraite, esquive, déroute), celle à l’arrêt a une cause de désorganisation. »
Alors que page 56 il est écrit qu'une unité en Recul ne traverse pas les unités amies !
J'ai donc corrigé cette contradiction dans S&B II en écrivant page 55 qu'une unité en déroute, retraite, etc. peut faire un passage de ligne si elle est en ligne (en ordre serré ou en tirailleurs).
Comme ça paraît évident, le 2e bataillon pourra reculer en faisant un passage de ligne avec le 3e bataillon mais le désorganisera (même s'il est en tirailleurs).


Est-ce le blog de quelqu'un que tu connais ? Tu peux peut-être lui transmettre le lien du livre du capitaine Marcel (puisqu'il parle des combats du coin) ?
ÉDITION :
J'ai modifié la photo (en utilisant la précédente) : le 2e bataillon est à sa place et l'escadron à demi-effectif n'est plus là.
Autriche :
La batterie française a coupé l'armée autrichienne en deux, cependant l'Autrichien s'en sort bien car il a plus de commandement.
En effet, à son aile droite chaque bataillon a un colonel, ils peuvent donc manœuvrer.
Les attitudes de ces colonels sont, pour l'instant, bien adaptées à la situation : les chasseurs attaquent par le feu, soutenus par les Grenzers.
À son aile gauche, les trois escadrons encadrés par leur colonel et le général de brigade et appuyés par la batterie vont nettoyer l'aile droite française !
France :
Le bataillon de l'aile droite est en fâcheuse posture…
La batterie au centre n'a plus de cible valable dans son champ d'action, si elle est à plus de 20 cm de son général hiérarchique elle ne pourra pas s'orienter ni manœuvrer et risque de se faire prendre de flanc par un escadron autrichien en avance accélérée !
Les deux bataillons de l'aile gauche ne sont pas en meilleure situation car le 2e est proche de la rupture.
Il est temps pour le général français d'ordonner la retraite.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Les lignes rouges permettent de voir les champs de tir aux extrémités droite et gauche du champ d'action de la batterie.
Rappel : chaque demi-section doit avoir au moins une partie de la cible dans son champ de tir sinon elle ne tire pas, ou sur une autre cible, puisqu'elle dépasserait l'angle de 22º5 auquel elle a droit.
Le bonjour à nos lecteurs.

Bonsoir Lionel,
J'ai pris un peu de retard car cette 9e période m'a fait travailler sur plusieurs points et j'ai fait beaucoup de corrections dans S&B II ! Si tu veux je peux t'envoyer la copie de travail de S&B II, pratiquement toutes les modifications sont en rouge.

Excuse-moi Lionel, je me suis mal exprimé, je voulais dire qu'il recule d'un mouvement complet à demi-vitesse. À l'issue de son mouvement de recul il est sans formation (désorganisation + désorganisation).Lionel Gellée a écrit:9e période : l'Autrichien joue en premier.
Phase 1 :
– le 1er bataillon français recule de 10 cm soit un mouvement complet et pas un demi-mouvement car il n'est pas encore formé, c'est cela ?
Un escadron peut s'orienter tant qu'il n'est pas à portée de charge (la charge se fait en ligne droite). Ici, celui de tête peut pivoter légèrement pour déborder l'extrémité du 1er bataillon, afin de lui infliger un malus de débord quand il chargera (avec le soutien de l'escadron qui le suit et le colonel au contact il aura une chance de gagner la confrontation). Le général de brigade aurait dû contacter le 4e escadron pour l'emmener à la prochaine période.Lionel Gellée a écrit:Phase 3 :
La cavalerie avance de 15 cm vers le 1er bataillon français sauf le 4e escadron qui se reforme en une période (il avait perdu ses bases).
Oui, c'est l'inconvénient de jouer en premier, on ne peut pas agir en fonction des mouvements de l'adversaire (rappel : celui qui a l'initiative décide qui sera le premier). C'est pour ça que j'ai ajouté ce point de règle : une unité non manœuvrée peut effectuer un demi-mouvement d’attaque.Lionel Gellée a écrit:Phase 3 :
Les chasseurs ne bougent pas pour tirer sur le 2e bataillon français. J'ai vu page 73 que le 1er joueur pouvait réagir la 2e demi-période à un mouvement du 2e joueur mais seulement en cas decharge? Mes chasseurs ne pourront donc pas avancer si le Français recule ? C'est cela ?
Ainsi une unité en attaque (ou en soutien) peut réagir si une unité ennemie arrive à portée d'un demi-mouvement d'approche ou de charge (la charge se fait en ordre serré exclusivement).
Tes chasseurs auraient pu avancer à vitesse ordinaire pour se rapprocher (sans arriver à distance de confrontation) tout en continuant à tirer (le bataillon de Grenzers restant à distance de soutien).
L'unité traversée reste immobile (en fait, elle doublait ses sections pour créer des espaces mais on ne le voit pas à notre échelle de jeu).Lionel Gellée a écrit:Phase 3 :
Le 2e bataillon français recule de 12,5 cm et passe derrière le 3e bataillon. Celui-ci aurait-il pu avancer simultanément ou se former en ordre ouvert ?
Deux lignes de tirailleurs peuvent faire un passage de ligne (en principe, celle qui se retrouve derrière doit ensuite passer en ordre serré dès qu'elle le peut).
L'unité qui bouge doit laisser l'intervalle réglementaire (3 cm) avant de passer en ordre serré (si elle n'a pas assez de mouvement elle ajoute la distance nécessaire qui sera déduite de son prochain mouvement).
Tout ceci une fois expliqué : le 2e bataillon ne peut pas bouger !
En effet, il n'est pas dans la zone de commandement de son colonel, le général de brigade n'est pas à son contact et il n'est pas derrière ou à côté d'une unité directrice (le 3e bataillon est derrière lui).
J'ai oublié ce point de règle la première fois qu'il a reculé.

Elle aurait peut-être dû avancer au lieu de tirer.Lionel Gellée a écrit:Phase 4 :
La batterie autrichienne tire sur le 1er bataillon : facteur = 3, dé = 0, mitraille = +3, au-delà portée petite mitraille = -2, total = 4 pour 3 figurines soit 1 PP.

Donc, facteur = 5, dé = 0, cible ApT en ordre ouvert = -4, tirailleur ApT = +1. Total (2 pour 12 figurines soit 4 PP) X 2 (car infanterie ApT en ordre étendu) = 8 PP sur le 2e bataillon qui passe à demi-effectif (6 figurines sur 12) et doit tester son moral.Lionel Gellée a écrit:Phase 4 :
Tir des chasseurs : facteur = 5, dé = 0, tirailleur ApT = +1, total = 6 pour 12 figurines soit 10 PP.
Moral = 4, dé = +1, ami en soutien = +2, demi-effectif = -4, sous le feu de tirailleurs ApT = -2, par tranche de PP/fig = -2 (2 fois 4 PP), général hiérarchique visible à 8 cm = +1. Total = 0 (si je n'ai rien oublié

Le 2e bataillon reçoit un marqueur « Recul ».
Dans la règle 2015, page 17, il est écrit dans les causes communes de désorganisation :
« • Lors d’un passage de ligne, si l’unité qui traverse est désorganisée ou pire (
Alors que page 56 il est écrit qu'une unité en Recul ne traverse pas les unités amies !
J'ai donc corrigé cette contradiction dans S&B II en écrivant page 55 qu'une unité en déroute, retraite, etc. peut faire un passage de ligne si elle est en ligne (en ordre serré ou en tirailleurs).
Comme ça paraît évident, le 2e bataillon pourra reculer en faisant un passage de ligne avec le 3e bataillon mais le désorganisera (même s'il est en tirailleurs).
Non, c'est pire ! Une unité à demi-effectif qui part en déroute est éliminée.Lionel Gellée a écrit:Phase 4 :
La batterie française tire sur le 2e escadron le 1er étant hors des 22,5°. Facteur = 3, dé = +1, mitraille = +3, total = 7 pour 4 figurines soit 4 PP (l'escadron perd une figurine).
L’escadron doit tester (car il est à 1/2 effectif) : statut = 4, dé = 0, effectif = -4, sous le feu d'artillerie = -1, tranche de pertes = -4 (impressionnant), total = -5 —> déroute.

Oui, j'ai aussi vu que tu avais fabriqué ton Anglette.Lionel Gellée a écrit:J'ai commencé à placer les bases officielles ! Je n'ai pas de blog !

Est-ce le blog de quelqu'un que tu connais ? Tu peux peut-être lui transmettre le lien du livre du capitaine Marcel (puisqu'il parle des combats du coin) ?

ÉDITION :
J'ai modifié la photo (en utilisant la précédente) : le 2e bataillon est à sa place et l'escadron à demi-effectif n'est plus là.

Autriche :
La batterie française a coupé l'armée autrichienne en deux, cependant l'Autrichien s'en sort bien car il a plus de commandement.
En effet, à son aile droite chaque bataillon a un colonel, ils peuvent donc manœuvrer.
Les attitudes de ces colonels sont, pour l'instant, bien adaptées à la situation : les chasseurs attaquent par le feu, soutenus par les Grenzers.
À son aile gauche, les trois escadrons encadrés par leur colonel et le général de brigade et appuyés par la batterie vont nettoyer l'aile droite française !

France :
Le bataillon de l'aile droite est en fâcheuse posture…
La batterie au centre n'a plus de cible valable dans son champ d'action, si elle est à plus de 20 cm de son général hiérarchique elle ne pourra pas s'orienter ni manœuvrer et risque de se faire prendre de flanc par un escadron autrichien en avance accélérée !
Les deux bataillons de l'aile gauche ne sont pas en meilleure situation car le 2e est proche de la rupture.
Il est temps pour le général français d'ordonner la retraite.

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Les lignes rouges permettent de voir les champs de tir aux extrémités droite et gauche du champ d'action de la batterie.
Rappel : chaque demi-section doit avoir au moins une partie de la cible dans son champ de tir sinon elle ne tire pas, ou sur une autre cible, puisqu'elle dépasserait l'angle de 22º5 auquel elle a droit.

Le bonjour à nos lecteurs.

Re: Cas pratique 1
Bonjour,
je reprends le combat après une courte pause, la semaine a été chargée.
10e période. L'autrichien joue en premier.
Phase 1 : le 2e bataillon français recule de 12.5 cm, le 3e bataillon est désorganisé.
Phase 3 : les chasseurs avancent de 5 cm pour rester au delà de la demi portée des français.
Le 1er et le 3e escadron s'avancent vers le 1er bataillon français sans atteindre la distance de confrontation. (15 cm de déplacement pour chacun). Le 4e se repositionne un peu pour dépasser la batterie (mouvement latéral)
le brigadier autrichien contacte le 1er escadron après avoir ordonné à la batterie de s'avancer. (7.5 cm)
C'est la panique côté français, je ne sais plus quoi faire! La batterie est-elle toujours commandée car à 14cm du brigadier bien que celui-ci ait contacté le 3e bataillon pour en faire l'unité directrice? Peut-il lui donner l'ordre de se replier et ainsi guider les autres bataillons? Ce bataillon peut-il se replier sans procéder à un passage de ligne avec le 2e bataillon qui l'a traversé pendant son recul ou bien on considère que les mouvements obligatoires et volontaires sont simultanés bien qu'exécutés l'un après l'autre? Dans le doute je laisse le 2e bataillon en place mais je fais atteler la batterie pour m'enfuir et avance vers l'arrière d'un demi mouvement. Que peut faire le 1er bataillon sachant qu'avec un ordre d'attaque il ne peut ni reculer volontairement ni tirer car sans formation. Peut-être qu'en contactant l'unité le colonel peut provoquer un test volontaire en utilisant son charisme de façon négative afin de provoquer un recul ou pire en phase 2 de la période suivante. Je fais ça!
statut= 0, dé = +1, effectif = -2, sous le feu de l'artillerie = -1, charisme = -1, total = -3 soit retraite.
Phase 4.
Tir des chasseurs : facteur = 5, dé = 0, tirailleurs apt = +1, total = 6 pour 10 fig 8.5 pertes fois 2 soit 17PP. Test de perte pour le brigadier (2 tranches 1 au dé il a survécu) Le bataillon doit tester :
statut = 2, dé = 0, effectif = -2, sous le feu = -2, pertes = -2, charisme = +2, total = -2 retraite.
Tir du 3e bataillon : inefficace.
Voilà! Pauvres français!
je reprends le combat après une courte pause, la semaine a été chargée.
10e période. L'autrichien joue en premier.
Phase 1 : le 2e bataillon français recule de 12.5 cm, le 3e bataillon est désorganisé.
Phase 3 : les chasseurs avancent de 5 cm pour rester au delà de la demi portée des français.
Le 1er et le 3e escadron s'avancent vers le 1er bataillon français sans atteindre la distance de confrontation. (15 cm de déplacement pour chacun). Le 4e se repositionne un peu pour dépasser la batterie (mouvement latéral)
le brigadier autrichien contacte le 1er escadron après avoir ordonné à la batterie de s'avancer. (7.5 cm)
C'est la panique côté français, je ne sais plus quoi faire! La batterie est-elle toujours commandée car à 14cm du brigadier bien que celui-ci ait contacté le 3e bataillon pour en faire l'unité directrice? Peut-il lui donner l'ordre de se replier et ainsi guider les autres bataillons? Ce bataillon peut-il se replier sans procéder à un passage de ligne avec le 2e bataillon qui l'a traversé pendant son recul ou bien on considère que les mouvements obligatoires et volontaires sont simultanés bien qu'exécutés l'un après l'autre? Dans le doute je laisse le 2e bataillon en place mais je fais atteler la batterie pour m'enfuir et avance vers l'arrière d'un demi mouvement. Que peut faire le 1er bataillon sachant qu'avec un ordre d'attaque il ne peut ni reculer volontairement ni tirer car sans formation. Peut-être qu'en contactant l'unité le colonel peut provoquer un test volontaire en utilisant son charisme de façon négative afin de provoquer un recul ou pire en phase 2 de la période suivante. Je fais ça!
statut= 0, dé = +1, effectif = -2, sous le feu de l'artillerie = -1, charisme = -1, total = -3 soit retraite.
Phase 4.
Tir des chasseurs : facteur = 5, dé = 0, tirailleurs apt = +1, total = 6 pour 10 fig 8.5 pertes fois 2 soit 17PP. Test de perte pour le brigadier (2 tranches 1 au dé il a survécu) Le bataillon doit tester :
statut = 2, dé = 0, effectif = -2, sous le feu = -2, pertes = -2, charisme = +2, total = -2 retraite.
Tir du 3e bataillon : inefficace.
Voilà! Pauvres français!
Lionel Gellée- Possesseurs S&B
- Messages : 58
Date d'inscription : 10/12/2015
Re: Cas pratique 1
Bonsoir Lionel,

Le régiment remplit toujours son ordre d'attaque par le feu et les Grenzers sont toujours à distance de soutien, c'est bien.
La manœuvre d'un escadron n'est pas bien expliquée
mais en lisant attentivement les notes dans la colonne verte de la page 65 on peut se faire une idée :
– quand l'escadron est en ligne, on choisit un peloton (une figurine dans notre cas) à l'extrémité droite ou gauche et on met les autres figurines de côté (on les décolle de la figurine choisie) ;
– on manœuvre ce peloton, on le fait tourner (0,5 cm par 22º5 pour une figurine de front), avancer comme on veut soit à vitesse ordinaire soit à vitesse accélérée ;
– une fois la position et l'orientation désirées atteintes ou le mouvement épuisé :
– – si l'escadron s'est déplacé à vitesse accélérée on place les figurines mises de côté derrière la première (toutes ou non en fonction de l'espacement choisi),
– – si l'escadron s'est déplacé à vitesse ordinaire, les figurines mises de côté sont placées à côté de la première, en ligne à droite ou à gauche.
Un escadron qui n'est pas sous le feu à tout intérêt à manœuvrer en colonne : la mobilité et la manœuvrabilité de la cavalerie sont ses vrais atouts sur le champ de bataille (et non pas une prétendue supériorité sur l'infanterie en ligne).
À vitesse ordinaire (au pas), les pelotons qui suivaient celui de tête accéléraient l'allure (au trot) pour se placer en ligne à la fin du mouvement.
À vitesse accélérée (au trot, donc), ils ne pouvaient aller plus vite au risque de se désorganiser.
Manœuvrer avec une figurine de front a également l'avantage de réduire le champ d'action de l'escadron (pour qu'il ne soit pas obligé de charger une unité qui y serait présente) et de lui permettre de se faufiler entre les champs d'action des unités ennemies.


Ou alors tu voulais écrire : « contacte le 4e escadron » ?
Bien pour la batterie qui sera plus efficace à mitraille.
Il faut laisser les unités d'un régiment avec leur colonel sauf cas particulier comme la défense d'un élément de terrain.
Ici, le colonel aurait dû être avec les 2e et 3e bataillons, ces derniers auraient manœuvré facilement dans son rayon de commandement.
Le général de brigade aurait fait manœuvrer le 1er bataillon et la batterie.

Le rayon de commandement est un artifice ludique pour obliger le joueur à grouper ses unités donc, à jouer historique.
Les officiers commandant les batteries avaient une certaine autonomie mais ils faisaient évoluer leurs pièces en fonction du « groupement » auquel ils appartenaient.

Bien sûr, tu as compris qu'en fait la batterie est autonome sauf pour ses déplacements qui nécessitent qu'elle soit dans à distance de commandement du brigadier.
Oui, le général peut guider les 2e et 3e bataillons puisque celui-ci est le bataillon directeur et que le 2e est derrière lui.
Il n'est pas recommandé de faire un passage de lignes quand l'ennemi est proche.
C'est pour ça qu'il faut laisser une certaine distance entre les unités.
Dans le cas du recul je vais préciser qu'une unité en Recul ou en Retraite s'arrête contre une unité amie ou la traverse si elle le désire. Donc, tu peux laisser le 2e bataillon contre le 3e si tu veux.
Sinon, pour répondre à ta question, c'est exprès que les mouvements obligatoires sont effectués avant les mouvements volontaires bien qu'ils soient simultanés puisqu'effectués dans la même période. Le joueur n'a pas le choix… ça serait trop facile.


C'est bien joué, bravo Lionel.
Mais la cavalerie autrichienne risque quand même de le rattraper à vitesse accélérée…
Pour les tests de moral, le charisme est modulable, en l'occurrence le colonel peut ajouter un point ou zéro point ou ôter un point, au choix.
Ainsi, on obtient le résultat désiré dans le tableau.
Sinon, le bataillon devait se reformer et la batterie pivoter en arrière pour couvrir le flanc gauche du bataillon.
ÉDITION : j'ai oublié de préciser que le 1er bataillon est en retraite ET sans formation (désorganisé + cause de désorganisation).

Oui, je suis désolé pour les Français mais le coup de grâce est proche.
J'espère t'avoir bien répondu.
Si tu as des questions, des points à éclaircir, n'hésite pas à écrire (ou un de nos lecteurs).
Les unités en déroute, retraite, recul, etc. sont manœuvrées avant les autres pour dégager la place pour les unités ennemies et gêner les unités amies ! Comme ce sont pour la plupart des mouvements plus rapides et découlant de la période précédente il est logique qu'ils s'effectuent avant les autres.Lionel Gellée a écrit:10e période. L'Autrichien joue en premier.
Phase 1.
Le 2e bataillon français recule de 12,5 cm, le 3e bataillon est désorganisé.
Oui, c'est l'intérêt de la carabine en tirailleurs, rester à demi-portée tout en étant au-delà de la demi-portée des fusils.Lionel Gellée a écrit:Phase 3.
Les chasseurs avancent de 5 cm pour rester au-delà de la demi-portée des Français.

Le régiment remplit toujours son ordre d'attaque par le feu et les Grenzers sont toujours à distance de soutien, c'est bien.
Je pense que, puisque l'escadron de tête n'était pas à distance de charge, le colonel aurait dû faire pivoter ses deux escadrons en avançant à vitesse accélérée pour arriver entre la batterie et le 1er bataillon.Lionel Gellée a écrit:Phase 3.
Le 1er et le 3e escadron s'avancent vers le 1er bataillon français sans atteindre la distance de confrontation (15 cm de déplacement pour chacun).
La manœuvre d'un escadron n'est pas bien expliquée

– quand l'escadron est en ligne, on choisit un peloton (une figurine dans notre cas) à l'extrémité droite ou gauche et on met les autres figurines de côté (on les décolle de la figurine choisie) ;
– on manœuvre ce peloton, on le fait tourner (0,5 cm par 22º5 pour une figurine de front), avancer comme on veut soit à vitesse ordinaire soit à vitesse accélérée ;
– une fois la position et l'orientation désirées atteintes ou le mouvement épuisé :
– – si l'escadron s'est déplacé à vitesse accélérée on place les figurines mises de côté derrière la première (toutes ou non en fonction de l'espacement choisi),
– – si l'escadron s'est déplacé à vitesse ordinaire, les figurines mises de côté sont placées à côté de la première, en ligne à droite ou à gauche.
Un escadron qui n'est pas sous le feu à tout intérêt à manœuvrer en colonne : la mobilité et la manœuvrabilité de la cavalerie sont ses vrais atouts sur le champ de bataille (et non pas une prétendue supériorité sur l'infanterie en ligne).
À vitesse ordinaire (au pas), les pelotons qui suivaient celui de tête accéléraient l'allure (au trot) pour se placer en ligne à la fin du mouvement.
À vitesse accélérée (au trot, donc), ils ne pouvaient aller plus vite au risque de se désorganiser.
Manœuvrer avec une figurine de front a également l'avantage de réduire le champ d'action de l'escadron (pour qu'il ne soit pas obligé de charger une unité qui y serait présente) et de lui permettre de se faufiler entre les champs d'action des unités ennemies.
Non, une unité qui n'est pas commandée ne peut pas se déplacer… mais elle peut pivoter sur place et changer de formation, donc cet escadron aurait dû s'orienter vers le passage entre la batterie et le bord de table et passer en colonne derrière son peloton (figurine) de gauche (il est interdit de changer de formation en gagnant du terrain vers l'ennemi, ceci pour limiter les abus).Lionel Gellée a écrit:Phase 3.
Le 4e se repositionne un peu pour dépasser la batterie (mouvement latéral).

Alors là, je ne comprends pas la manœuvre de l'Autrichien ?Lionel Gellée a écrit:Phase 3.Le brigadier autrichien contacte le 1er escadron après avoir ordonné à la batterie de s'avancer (7,5 cm).

Ou alors tu voulais écrire : « contacte le 4e escadron » ?

Bien pour la batterie qui sera plus efficace à mitraille.
Eh oui, il manque du commandement côté français.Lionel Gellée a écrit:C'est la panique côté français, je ne sais plus quoi faire !
Il faut laisser les unités d'un régiment avec leur colonel sauf cas particulier comme la défense d'un élément de terrain.
Ici, le colonel aurait dû être avec les 2e et 3e bataillons, ces derniers auraient manœuvré facilement dans son rayon de commandement.
Le général de brigade aurait fait manœuvrer le 1er bataillon et la batterie.
Oui, la batterie est toujours commandée.Lionel Gellée a écrit:La batterie est-elle toujours commandée car à 14 cm du brigadier bien que celui-ci ait contacté le 3e bataillon pour en faire l'unité directrice ?

Le rayon de commandement est un artifice ludique pour obliger le joueur à grouper ses unités donc, à jouer historique.
Les officiers commandant les batteries avaient une certaine autonomie mais ils faisaient évoluer leurs pièces en fonction du « groupement » auquel ils appartenaient.
Oui, on peut dire qu'il lui donne l'ordre de se replier.Lionel Gellée a écrit:Peut-il lui donner l'ordre de se replier et ainsi guider les autres bataillons ?

Bien sûr, tu as compris qu'en fait la batterie est autonome sauf pour ses déplacements qui nécessitent qu'elle soit dans à distance de commandement du brigadier.

Oui, le général peut guider les 2e et 3e bataillons puisque celui-ci est le bataillon directeur et que le 2e est derrière lui.
Lors d'un passage de lignes le bataillon traversé est immobile, donc le 3e bataillon ne bouge pas cette période.Lionel Gellée a écrit:Ce bataillon peut-il se replier sans procéder à un passage de ligne avec le 2e bataillon qui l'a traversé pendant son recul ou bien on considère que les mouvements obligatoires et volontaires sont simultanés bien qu'exécutés l'un après l'autre ?
Il n'est pas recommandé de faire un passage de lignes quand l'ennemi est proche.
C'est pour ça qu'il faut laisser une certaine distance entre les unités.
Dans le cas du recul je vais préciser qu'une unité en Recul ou en Retraite s'arrête contre une unité amie ou la traverse si elle le désire. Donc, tu peux laisser le 2e bataillon contre le 3e si tu veux.

Sinon, pour répondre à ta question, c'est exprès que les mouvements obligatoires sont effectués avant les mouvements volontaires bien qu'ils soient simultanés puisqu'effectués dans la même période. Le joueur n'a pas le choix… ça serait trop facile.

C'est bien.Lionel Gellée a écrit:Dans le doute je laisse le 2e bataillon en place mais je fais atteler la batterie pour m'enfuiret avancevers l'arrière d'un demi-mouvement.

C'est une bonne utilisation de la règle du test de moral volontaire mais… le colonel sera dégradé pour désobéissance !Lionel Gellée a écrit:Que peut faire le 1er bataillon sachant qu'avec un ordre d'attaque il ne peut ni reculer volontairement ni tirer car sans formation. Peut-être qu'en contactant l'unité le colonel peut provoquer un test volontaire en utilisant son charisme de façon négative afin de provoquer un recul ou pire en phase 2 de la période suivante. Je fais ça !
Statut= 0, dé = +1, effectif = -2, sous le feu de l'artillerie = -1, charisme = -1, total = -3 soit retraite.

C'est bien joué, bravo Lionel.

Mais la cavalerie autrichienne risque quand même de le rattraper à vitesse accélérée…
Pour les tests de moral, le charisme est modulable, en l'occurrence le colonel peut ajouter un point ou zéro point ou ôter un point, au choix.
Ainsi, on obtient le résultat désiré dans le tableau.
Sinon, le bataillon devait se reformer et la batterie pivoter en arrière pour couvrir le flanc gauche du bataillon.

ÉDITION : j'ai oublié de préciser que le 1er bataillon est en retraite ET sans formation (désorganisé + cause de désorganisation).
Logiquement, il aurait fallu partager les pertes en deux , un demi-tir sur le 2e bataillon et un demi-tir sur le 3e, mais ce n'est pas grave.Lionel Gellée a écrit:Phase 4.
Tir des chasseurs : facteur = 5, dé = 0, tirailleurs apt = +1, total = 6 pour 10 figurines 8,5 pertes fois 2 soit 17 PP. Test de perte pour le brigadier (2 tranches 1 au dé il a survécu) Le bataillon doit tester :
Statut = 2 (désorganisé), dé = 0, effectif = -2, sous le feu = -2, pertes = -2, charisme = +2, total = -2 –> retraite.
De toute façon, il ne pouvait pas tirer puisqu'en changement de formation !Lionel Gellée a écrit:Phase 4.
Tir du 3e bataillon : inefficace.

Oui, je suis désolé pour les Français mais le coup de grâce est proche.

J'espère t'avoir bien répondu.
Si tu as des questions, des points à éclaircir, n'hésite pas à écrire (ou un de nos lecteurs).

Dernière édition par Thierry M. le Mer 20 Jan 2016 - 11:48, édité 2 fois
_________________
« La perte d'espoir, plutôt que la perte de vies humaines, est le facteur qui décide vraiment des guerres, des batailles et même des combats les plus minimes. »
Basil Henry Liddell Hart, 1895-1970
Site : http://silex-et-baionnette.fr/
Re: Cas pratique 1
Bonsoir et merci beaucoup pour les corrections, leçons et conseils divers, je vais pouvoir m'amuser. On entendra sans doute encore parler de moi quand des questions surviendront.
D'ailleurs, une chose que je ne suis pas sûr d'avoir bien comprise (même si la leçon de manoeuvre pour la cavalerie m'a considérablement éclairé car je perçois mieux l'intérêt de manoeuvrer en colonne y compris pour l'infanterie j'imagine) , tu dis "à vitesse accélérée (au trot donc) ils ne pouvaient aller plus vite au risque de se désorganiser", est-ce que ça signifie que en colonne à vitesse accélérée l'escadron n'est pas désorganisé? Je croyais que la vitesse accélérée est cause de désorganisation sauf cas précisés p 17.
Pour le reste c'est clair je vais gérer la retraite et recommencer pour trouver un moyen de faire gagner les français puis je m'attaquerai au terrain, etc...
Merci encore!
D'ailleurs, une chose que je ne suis pas sûr d'avoir bien comprise (même si la leçon de manoeuvre pour la cavalerie m'a considérablement éclairé car je perçois mieux l'intérêt de manoeuvrer en colonne y compris pour l'infanterie j'imagine) , tu dis "à vitesse accélérée (au trot donc) ils ne pouvaient aller plus vite au risque de se désorganiser", est-ce que ça signifie que en colonne à vitesse accélérée l'escadron n'est pas désorganisé? Je croyais que la vitesse accélérée est cause de désorganisation sauf cas précisés p 17.
Pour le reste c'est clair je vais gérer la retraite et recommencer pour trouver un moyen de faire gagner les français puis je m'attaquerai au terrain, etc...
Merci encore!
Lionel Gellée- Possesseurs S&B
- Messages : 58
Date d'inscription : 10/12/2015
Re: Cas pratique 1
Bonsoir Lionel et merci,
Tu m'as rendu de fiers services avec ce cas pratique et les questions afférentes, je souhaite qu'il y en ait d'autres (peut-être des photos de parties avec tes compagnons de jeu).
1. Historiquement :
– Quand l'escadron se déplaçait à vitesse ordinaire (au pas) tu as compris qu'un peloton (ou deux si l'escadron manœuvrait par division) avançait au pas pendant que les autres manœuvraient au trot à la fin du mouvement pour se positionner en ligne. Il n'y avait pas de désorganisation puisque la distance parcourue au trot était courte.
– Ceci n'était pas faisable quand l'escadron se déplaçait à vitesse accélérée (au trot) car les pelotons auraient dû manœuvrer au galop. Dans ce cas les pelotons passaient derrière celui (ou ceux) qui partait devant mais ils restaient derrière lui jusqu'à la fin du mouvement.
2. Donc, tu as raison, la règle 2015 dit page 17 :
« • La vitesse accélérée est une cause de désorganisation sauf pour : les tirailleurs en terrain nu, l’artillerie attelée en terrain nu ou sur route, les unités en colonne de marche (peloton ou adaptée) qui font un mouvement complet sur route. »
Donc, un escadron qui se déplace à vitesse accélérée est désorganisé et il ne peut pas passer de ligne à colonne et vice-versa en mouvement.
Dans S&B II une colonne de peloton pourra avancer à vitesse accélérée sans être désorganisée mais elle ne pourra toujours pas changer de formation en mouvement.


Cordialement,
Thierry.
----------------
ÉDITION :
Il va donc forcément perdre la confrontation avec les deux escadrons autrichiens qui vont arriver à vitesse accélérée, ceux-ci se tournant ensuite vers ce qui reste de l'avant-garde française (sans parler du 4e escadron à plein effectif commandé par le général de brigade, qui va essayer de prendre les deux autres bataillons de flanc).
C'est là, dans l'exploitation de la percée, que l'on voit l'intérêt de la cavalerie !
Tu m'as rendu de fiers services avec ce cas pratique et les questions afférentes, je souhaite qu'il y en ait d'autres (peut-être des photos de parties avec tes compagnons de jeu).

Bien vu Lionel, il y a deux réponses.Lionel Gellée a écrit:D'ailleurs, une chose que je ne suis pas sûr d'avoir bien comprise… tu dis « à vitesse accélérée (au trot donc) ils ne pouvaient aller plus vite au risque de se désorganiser », est-ce que ça signifie qu’en colonne à vitesse accélérée l'escadron n'est pas désorganisé ? Je croyais que la vitesse accélérée est cause de désorganisation sauf cas précisés page 17.
1. Historiquement :
– Quand l'escadron se déplaçait à vitesse ordinaire (au pas) tu as compris qu'un peloton (ou deux si l'escadron manœuvrait par division) avançait au pas pendant que les autres manœuvraient au trot à la fin du mouvement pour se positionner en ligne. Il n'y avait pas de désorganisation puisque la distance parcourue au trot était courte.
– Ceci n'était pas faisable quand l'escadron se déplaçait à vitesse accélérée (au trot) car les pelotons auraient dû manœuvrer au galop. Dans ce cas les pelotons passaient derrière celui (ou ceux) qui partait devant mais ils restaient derrière lui jusqu'à la fin du mouvement.
2. Donc, tu as raison, la règle 2015 dit page 17 :
« • La vitesse accélérée est une cause de désorganisation sauf pour : les tirailleurs en terrain nu, l’artillerie attelée en terrain nu ou sur route, les unités en colonne de marche (peloton ou adaptée) qui font un mouvement complet sur route. »
Donc, un escadron qui se déplace à vitesse accélérée est désorganisé et il ne peut pas passer de ligne à colonne et vice-versa en mouvement.
Dans S&B II une colonne de peloton pourra avancer à vitesse accélérée sans être désorganisée mais elle ne pourra toujours pas changer de formation en mouvement.
Oui, la clé finale étant le passage de colonne ouverte à ligne par le flanc et vice versa (ce qui est ignoré par toutes les autres règles que je connais) !Lionel Gellée a écrit:… la leçon de manœuvre pour la cavalerie m'a considérablement éclairé car je perçois mieux l'intérêt de manœuvrer en colonne y compris pour l'infanterie j'imagine)

Je reste à ta disposition pour la suite ou pour un autre cas pratique avec des éléments de terrain, au plaisir de te lire (en attendant de te rencontrer), Lionel.Lionel Gellée a écrit:Pour le reste c'est clair je vais gérer la retraite et recommencer pour trouver un moyen de faire gagner les Français puis je m'attaquerai au terrain, etc.

Cordialement,
Thierry.
----------------
ÉDITION :
J'ai édité mon précédent message pour préciser que le 1er bataillon était en retraite ET sans formation (et aux trois quarts de son effectif).Lionel Gellée a écrit:Pour le reste c'est clair je vais gérer la retraite et recommencer pour trouver un moyen de faire gagner les Français puis je m'attaquerai au terrain, etc.
Il va donc forcément perdre la confrontation avec les deux escadrons autrichiens qui vont arriver à vitesse accélérée, ceux-ci se tournant ensuite vers ce qui reste de l'avant-garde française (sans parler du 4e escadron à plein effectif commandé par le général de brigade, qui va essayer de prendre les deux autres bataillons de flanc).
C'est là, dans l'exploitation de la percée, que l'on voit l'intérêt de la cavalerie !
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« La perte d'espoir, plutôt que la perte de vies humaines, est le facteur qui décide vraiment des guerres, des batailles et même des combats les plus minimes. »
Basil Henry Liddell Hart, 1895-1970
Site : http://silex-et-baionnette.fr/
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