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Un décret du 11 juillet 1804, qui fixait au 9 novembre la prestation de serment de l'empereur, décida que chaque bataillon recevrait de l'empereur un drapeau surmonté d'une aigle.
Le bataillon, qui le perdait par événement de guerre ne devait en recevoir un pareil de l'empereur que s'il était prouvé que la perte ne provenait pas de la faute du corps.
L’empereur remit les drapeaux, le 5 décembre 1804, aux députations des régiments de la garde et de la ligne, excepté à ceux du camp de Boulogne, auxquels il les remit le 21 décembre 1804.
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Le décret du 18 février 1808 composa chaque régiment de ligne ou léger de 5 bataillons : les 4 premiers, dits de guerre, avaient chacun 6 compagnies, dont 1 de grenadiers et 1 de voltigeurs ; le 5e, dit de dépôt, n’avait que 4 compagnies du centre et était commandé par un capitaine désigné nativement par le ministre.
État-major : 1 colonel, 1 major, 4 chefs de bataillon, 5 adjudant-majors, un quartier-maître, 1 officier payeur, 1 porte-aigle, 1 chirurgien-major avec 4 aides-majors et 5 sous-aides, 10 adjudants, 2 sergent-majors 2e et 3° porte-aigle, 1 tambour-major, 1 caporal tambour, 8 musiciens et 4 chefs ouvriers.
Les compagnies avaient toutes 3 officiers et 137 hommes (1 sergent-major, 4 sergents, 1 caporal fourrier, 8 caporaux, 2 tambours 121 grenadiers, voltigeurs ou fusiliers dans la ligne, carabiniers, voltigeurs ou chasseurs dans le léger).
Le régiment avait ainsi 108 officiers et 3 862 hommes. Chaque bataillon avait 4 sapeurs, qui comptaient dans la compagnie de grenadiers. Chaque compagnie pouvait avoir 2 enfants de troupe à demi-solde : les plus âgés étaient employés comme fifres. Le major, le quartier-maître et les chefs ouvriers étaient toujours au dépôt, ainsi que le capitaine d'habillement qui commandait une compagnie du 5° bataillon.
L'officier payeur marchait toujours avec le colonel. Le régiment n'avait plus qu'une seule aigle, qui accompagnait toujours le colonel. Les bataillons de guerre avaient chacun une enseigne tricolore en soie, sans cravate, ni broderies, portée par un sous-officier désigné par le commandant. Les corps hors ligne ne recevaient pas d’aigles, mais seulement un drapeau tricolore en soie et sans broderie.
Dans les manœuvres, les compagnies formaient un peloton de 2 sections. Lorsque les 6 compagnies étaient présentes, elles se rangeaient de la droite à la gauche dans l'ordre suivant : grenadiers, 3e, 1er, 4e, 2e, voltigeurs et le bataillon manœuvrait toujours par division.
Lorsque les compagnies d’élite étaient détachées, les compagnies se rangeaient dans l’ordre suivant : 1er, 3e, 4e, 2e et le bataillon manœuvrait par peloton.