tir d'artillerie sur troupes anglaises deployées derriere la ligne de crete
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tir d'artillerie sur troupes anglaises deployées derriere la ligne de crete
bonjour Mr Melchior pouvez vous éclairer ma lanterne sur le sujet ? En effet dans toutes les règles que je connais pour pouvoir tirer sur une cible il faut pouvoir la voir or a ma connaissance les troupes britanniques se déployaient derrière la ligne de crête ce qui rend alors le tir impossible. faut il autoriser le tir en aveugle avec un malus du fait de la présence de la ligne de crête.
merci d'avance
cordialement
merci d'avance
cordialement
arcole31- Possesseurs S&B
- Messages : 2
Date d'inscription : 12/02/2013
Re: tir d'artillerie sur troupes anglaises deployées derriere la ligne de crete
Bonjour Monsieur,
Oui c'est vrai, à l'époque qui nous intéressent, l'artillerie tirait à vue, cependant les obusiers pouvaient tirer par-dessus les obstacles ou les faibles déclivités que l'on peut trouver sur un champ de bataille. Les Prussiens avaient l'habitude de réunir leurs obusiers pour cela. Ce qui manquait c'était l'observateur pour le réglage des tirs ! C'était du tir en aveugle qui n'était efficace que s'il tombait sur des troupes en masse (donc souvent sur les réserves à l'arrière). Pour ma part je connais un récit d'un officier anglais qui a effectué un tir à l'aveugle à Waterloo et qui est allé constater les dégâts (les morts et les blessés restés sur la position bombardée par ses obusiers) après la bataille.
Alors, effectivement, à Waterloo l'artillerie française a effectué ce qui était appelé du tir d'écrêtement, c'est-à-dire du tir tendu visant la ligne de crête, les boulets qui « effleuraient » la crête étaient suffisamment ralentis pour rebondir derrière sur les Anglais allongés !
Les différents récits contemporains que j'ai pu lire parlent d'une efficacité relative, il faut comprendre que les pertes des troupes anglaises allongées derrière les lignes de crête étaient moindres que si elles avaient été sous le feu direct !
Cependant d'un point de vue moral il y avait un « inconfort » dans les troupes anglaises !
Malheureusement, le peu de données dont nous disposons à ce sujet ne permet pas de quantifier l'efficacité de ce type de tir.
En espérant avoir répondu à votre interrogation je reste à votre disposition et vous souhaite un agréable week-end,
Cordialement,
Thierry Melchior
Oui c'est vrai, à l'époque qui nous intéressent, l'artillerie tirait à vue, cependant les obusiers pouvaient tirer par-dessus les obstacles ou les faibles déclivités que l'on peut trouver sur un champ de bataille. Les Prussiens avaient l'habitude de réunir leurs obusiers pour cela. Ce qui manquait c'était l'observateur pour le réglage des tirs ! C'était du tir en aveugle qui n'était efficace que s'il tombait sur des troupes en masse (donc souvent sur les réserves à l'arrière). Pour ma part je connais un récit d'un officier anglais qui a effectué un tir à l'aveugle à Waterloo et qui est allé constater les dégâts (les morts et les blessés restés sur la position bombardée par ses obusiers) après la bataille.
Alors, effectivement, à Waterloo l'artillerie française a effectué ce qui était appelé du tir d'écrêtement, c'est-à-dire du tir tendu visant la ligne de crête, les boulets qui « effleuraient » la crête étaient suffisamment ralentis pour rebondir derrière sur les Anglais allongés !
Les différents récits contemporains que j'ai pu lire parlent d'une efficacité relative, il faut comprendre que les pertes des troupes anglaises allongées derrière les lignes de crête étaient moindres que si elles avaient été sous le feu direct !
Cependant d'un point de vue moral il y avait un « inconfort » dans les troupes anglaises !
Malheureusement, le peu de données dont nous disposons à ce sujet ne permet pas de quantifier l'efficacité de ce type de tir.
En espérant avoir répondu à votre interrogation je reste à votre disposition et vous souhaite un agréable week-end,
Cordialement,
Thierry Melchior
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