France-Autriche, match retour...
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France-Autriche, match retour...
Bonjour à tous.
Il y a une dizaine de jours, Joan et moi avons joué le match retour de la partie précédente, cette fois avec un budget de 1.200 points. Ce fut sanglant, indécis mais vraiment très plaisant. En plus, nous avons eu droit à l'arbitragevideo audio de Dieu en personne, que demander de plus?
Bon, donc, quelque part en Autriche en 1809...
L'armée française est commandée par le général de Johan, noble de petite extraction, qui embrasse la cause de la révolution, successivement (et dans le désordre) jacobin, montagnard, girondin, puis ardent défenseur du Directoire, fervent adepte du Consulat, fidèle Bonapartiste, rallié aux Bourbons en 1814, rejoint Napoléon pendant les Cent-jours avant de finir par déserter le 14 juin 1815. Piètre officier, il entra néanmoins dans les bonnes grâces de l'Empereur en intervenant dans la vente de différents hôtels particuliers au profit de membres de la famille impériales ou de fidèles de Napoléon. Finalement, il accéda au grade de général de division.
Le détachement que lui a confié l'Empereur témoigne de la faveur dont jouit le général de Johan. La première brigade se compose d'un régiment d'infanterie à 3 bataillons de 12 figurines, d'une batterie de 8 livres et d'un régiment de 16 chasseurs à cheval, et aura l'ordre de tenir son flanc droit.
La deuxième brigade se compose d'un régiment à 3 bataillons, d'une batterie de 8 livres et du régiment des Grenadiers à Cheval de la Garde Impériale. Placée sur l'aile gauche, cette brigade aura pour tâche d'enfoncer l'aile droite autrichienne.
La suite après le repas...
Il y a une dizaine de jours, Joan et moi avons joué le match retour de la partie précédente, cette fois avec un budget de 1.200 points. Ce fut sanglant, indécis mais vraiment très plaisant. En plus, nous avons eu droit à l'arbitrage
Bon, donc, quelque part en Autriche en 1809...
L'armée française est commandée par le général de Johan, noble de petite extraction, qui embrasse la cause de la révolution, successivement (et dans le désordre) jacobin, montagnard, girondin, puis ardent défenseur du Directoire, fervent adepte du Consulat, fidèle Bonapartiste, rallié aux Bourbons en 1814, rejoint Napoléon pendant les Cent-jours avant de finir par déserter le 14 juin 1815. Piètre officier, il entra néanmoins dans les bonnes grâces de l'Empereur en intervenant dans la vente de différents hôtels particuliers au profit de membres de la famille impériales ou de fidèles de Napoléon. Finalement, il accéda au grade de général de division.
Le détachement que lui a confié l'Empereur témoigne de la faveur dont jouit le général de Johan. La première brigade se compose d'un régiment d'infanterie à 3 bataillons de 12 figurines, d'une batterie de 8 livres et d'un régiment de 16 chasseurs à cheval, et aura l'ordre de tenir son flanc droit.
La deuxième brigade se compose d'un régiment à 3 bataillons, d'une batterie de 8 livres et du régiment des Grenadiers à Cheval de la Garde Impériale. Placée sur l'aile gauche, cette brigade aura pour tâche d'enfoncer l'aile droite autrichienne.
La suite après le repas...
Kristov- Messages : 57
Date d'inscription : 16/03/2018
Re: France-Autriche, match retour...
La suite...
Opposé aux français se trouvait le général baron Kristov. Issu d'une famille bulgare ayant depuis longtemps fui l'empire Ottoman pour se mettre au service des Habsbourg, il se trouvait à la tête d'une division autrichienne, plus par tradition que pour ses réels talents militaires. Celle-ci était la même que celle qui avait déjà affronté les troupes de l'envahisseur français la semaine précédente, à quelques exceptions près.
Sur le flanc droit se trouvait la brigade légère (1 régiment de Grenz à 2 bataillons de 12 figurines, 1 régiment de 12 uhlans, 1 batterie de 6 à cheval) qu'avait enfin rejoint son bataillon de Jägers (12 figurines).
Au centre, la brigade d'infanterie: 4 bataillons de ligne, réduits par l'attrition à 12 figurines, ainsi que la batterie d'artillerie à pied de 6 portée à 4 sections
Enfin, le général Kristov avait reçu l'appui d'une brigade de réserve composée d'un régiment de fusiliers hongrois à 2 bataillons de 18 figurines et de 2 régiments de cuirassiers tirés de la réserve de cavalerie. Celle-ci fut (mal) déployée sur l'extrême gauche de l'armée.
En apercevant le déploiement français, le baron Kristov fut en proie à un moment de doute. En effet se trouvait face à lui une concentration d'artillerie telle qu'il n'en avait jamais vu (1 canon pour 162 fantassins), servie par les meilleurs artilleurs continentaux, le tout appuyé par la meilleure cavalerie d'Europe (du monde?).
Cependant, il n'était pas homme à hésiter à sacrifier le sang de ses troupes et sa résolution fut vite prise: la brigade légère devait prendre le bois de droite et le village puis s'y retrancher; la brigade de réserve reçu l'ordre de déborder la droite ennemie afin d'enlever sa batterie, pendant que la brigade située au centre devaient soutenir l'avance des ailes marchantes.
De son côté, le général de Johan chargea son aile gauche de chasser les autrichiens de leurs positions tandis que son flanc droit devait fixer son adversaire.
Comme il y eut deux combats distincts (un sur chaque aile), je vais commencer par celui de l'aile gauche française.
Dès le début de la bataille, l'artillerie impériale (je vous laisse deviner de quel empire je parle...) fit étalage de sa puissance, malmenant un escadron de uhlans .
Puis ce fut l'avance générale des troupes, cavalerie en tête
Pendant ce temps, les autrichiens se hâtaient d'essayer de mettre à l'abri du bois leur cavalerie, pendant que leur infanterie se précipitait sur le bois et le village. Ce mouvement n'empêchant toutefois pas les uhlans de subir de nouveau les foudres des canons de 8 français, à tel point qu'un escadron, puis un deuxième, partirent en repli. Un bataillon de grenz, au cas où, se mit en carré. Dans l'urgence, un escadron de uhlans réussit à se positionner pour un belle prise de flanc
Les Grenadiers à cheval continuaient leur avance inexorable, commençant à subir leurs premières pertes. Cependant, en approchant du bois, leur colonel se rendit compte que celui-ci était beaucoup trop touffu pour que sa cavalerie puisse s'y engager et décida de rebrousser chemin, sous les quolibets et les balles de l'infanterie de frontière, qui néanmoins n'en avait pas mené large! (un grand merci à Thierry pour sa disponibilité et l'arbitrage en direct par téléphone )
Pendant ce temps, les jägers, soutenus par un bataillon de fusiliers, et deux bataillons français s'avançaient vers le village. La batterie d'artillerie à cheval, mitraillée par les canons d'en face, décida que la protection du-dit village pourrait lui être bénéfique et s'en approchât.
Les troupes s'approchent, les premières pertes au feu...
Puis c'est le choc que, contre toute attente, perdent les français. Las, le village est tenu par les autrichiens mais ils ne pourront en déboucher, la plaine étant sous le feu de l'artillerie française
Au final, une erreur de chaque côté. La première de Johan, vouloir attaquer avec de la cavalerie en longeant un bois tenu par de l'infanterie (ATTENTION SPOILER: j'ai fait la même sur l'autre flanc) dans lequel il ne peut pénétrer (ceci dû à une méconnaissance de ce point de règle de sa part).
Je commis la deuxième faute, autrement plus importante (méconnaissance de ma part de l'efficacité de l'artillerie): déployer ma cavalerie face à une colline sur laquelle j'aurais du savoir que Joan positionnerait de l'artillerie. Mais comme je l'ai dit précédemment, le baron Kristov n'est pas avare du sang de ses troupes...
Pour résumer, le flanc droit est solidement tenu par les autrichiens qui tiennent également le village mais ne peuvent en déboucher.
Un café et bientôt la suite du récit avec les combats sur l'autre aile, où vous verrez qu'un déploiement fautif, des manoeuvres hasardeuses et la pusillanimité d'un général peuvent faire basculer une bataille...
Opposé aux français se trouvait le général baron Kristov. Issu d'une famille bulgare ayant depuis longtemps fui l'empire Ottoman pour se mettre au service des Habsbourg, il se trouvait à la tête d'une division autrichienne, plus par tradition que pour ses réels talents militaires. Celle-ci était la même que celle qui avait déjà affronté les troupes de l'envahisseur français la semaine précédente, à quelques exceptions près.
Sur le flanc droit se trouvait la brigade légère (1 régiment de Grenz à 2 bataillons de 12 figurines, 1 régiment de 12 uhlans, 1 batterie de 6 à cheval) qu'avait enfin rejoint son bataillon de Jägers (12 figurines).
Au centre, la brigade d'infanterie: 4 bataillons de ligne, réduits par l'attrition à 12 figurines, ainsi que la batterie d'artillerie à pied de 6 portée à 4 sections
Enfin, le général Kristov avait reçu l'appui d'une brigade de réserve composée d'un régiment de fusiliers hongrois à 2 bataillons de 18 figurines et de 2 régiments de cuirassiers tirés de la réserve de cavalerie. Celle-ci fut (mal) déployée sur l'extrême gauche de l'armée.
En apercevant le déploiement français, le baron Kristov fut en proie à un moment de doute. En effet se trouvait face à lui une concentration d'artillerie telle qu'il n'en avait jamais vu (1 canon pour 162 fantassins), servie par les meilleurs artilleurs continentaux, le tout appuyé par la meilleure cavalerie d'Europe (du monde?).
Cependant, il n'était pas homme à hésiter à sacrifier le sang de ses troupes et sa résolution fut vite prise: la brigade légère devait prendre le bois de droite et le village puis s'y retrancher; la brigade de réserve reçu l'ordre de déborder la droite ennemie afin d'enlever sa batterie, pendant que la brigade située au centre devaient soutenir l'avance des ailes marchantes.
De son côté, le général de Johan chargea son aile gauche de chasser les autrichiens de leurs positions tandis que son flanc droit devait fixer son adversaire.
Comme il y eut deux combats distincts (un sur chaque aile), je vais commencer par celui de l'aile gauche française.
Dès le début de la bataille, l'artillerie impériale (je vous laisse deviner de quel empire je parle...) fit étalage de sa puissance, malmenant un escadron de uhlans .
Puis ce fut l'avance générale des troupes, cavalerie en tête
Pendant ce temps, les autrichiens se hâtaient d'essayer de mettre à l'abri du bois leur cavalerie, pendant que leur infanterie se précipitait sur le bois et le village. Ce mouvement n'empêchant toutefois pas les uhlans de subir de nouveau les foudres des canons de 8 français, à tel point qu'un escadron, puis un deuxième, partirent en repli. Un bataillon de grenz, au cas où, se mit en carré. Dans l'urgence, un escadron de uhlans réussit à se positionner pour un belle prise de flanc
Les Grenadiers à cheval continuaient leur avance inexorable, commençant à subir leurs premières pertes. Cependant, en approchant du bois, leur colonel se rendit compte que celui-ci était beaucoup trop touffu pour que sa cavalerie puisse s'y engager et décida de rebrousser chemin, sous les quolibets et les balles de l'infanterie de frontière, qui néanmoins n'en avait pas mené large! (un grand merci à Thierry pour sa disponibilité et l'arbitrage en direct par téléphone )
Pendant ce temps, les jägers, soutenus par un bataillon de fusiliers, et deux bataillons français s'avançaient vers le village. La batterie d'artillerie à cheval, mitraillée par les canons d'en face, décida que la protection du-dit village pourrait lui être bénéfique et s'en approchât.
Les troupes s'approchent, les premières pertes au feu...
Puis c'est le choc que, contre toute attente, perdent les français. Las, le village est tenu par les autrichiens mais ils ne pourront en déboucher, la plaine étant sous le feu de l'artillerie française
Au final, une erreur de chaque côté. La première de Johan, vouloir attaquer avec de la cavalerie en longeant un bois tenu par de l'infanterie (ATTENTION SPOILER: j'ai fait la même sur l'autre flanc) dans lequel il ne peut pénétrer (ceci dû à une méconnaissance de ce point de règle de sa part).
Je commis la deuxième faute, autrement plus importante (méconnaissance de ma part de l'efficacité de l'artillerie): déployer ma cavalerie face à une colline sur laquelle j'aurais du savoir que Joan positionnerait de l'artillerie. Mais comme je l'ai dit précédemment, le baron Kristov n'est pas avare du sang de ses troupes...
Pour résumer, le flanc droit est solidement tenu par les autrichiens qui tiennent également le village mais ne peuvent en déboucher.
Un café et bientôt la suite du récit avec les combats sur l'autre aile, où vous verrez qu'un déploiement fautif, des manoeuvres hasardeuses et la pusillanimité d'un général peuvent faire basculer une bataille...
Kristov- Messages : 57
Date d'inscription : 16/03/2018
Re: France-Autriche, match retour...
C'est reparti! Suite et fin, avec les combats sur l'aile gauche...
Arrivée en dernier sur le champ de bataille, la brigade de réserve n'eut que peu de place pour se déployer (je suis une truffe!). En face, le général de Johan, sagement, envoya un bataillon occuper le bois, avec un autre en soutien. Avec moins de clairvoyance, il ordonna aux chasseurs à cheval de se positionner à droite de ce bois. "Parfait", se dit le baron Kristov, "mes cuirassiers n'ont feront qu'une bouchée et se retrouveront sur les arrières de l'ennemi, pendant que je ferai jouer mes masses d'infanterie pour prendre le bois. C'en sera fini de son artillerie, la victoire est à moi!" (insérer un rire sardonique ici).
Pendant que les français occupaient tranquillement le bois, le déploiement initial de l'autrichien (je suis un boulet!) l'obligea à de savantes manoeuvres pour faire permuter son infanterie avec sa cavalerie. Celles-ci furent exécutée comme à la parade de Vienne mais firent perdre un temps précieux, permettant à l'infanterie ennemie de solidement s'établir dans le bois (rassurez-vous, le chien n'a pas été victime d'une balle perdue, il dormait juste)
Dans le même temps, trois bataillons venaient appuyer ce mouvement, pendant que l'artillerie sur la colline attelait afin de venir se mêler aux réjouissances (au final, aucune de mes deux batteries ne joua un quelconque rôle dans cette bataille, passant la plupart de leur temps à se déplacer; je vais me pendre...). En avançant, ces bataillons se mirent dans l'axe de tir des canons français qui commencèrent leur travail de sape.
Finalement, après avoir perdu beaucoup de temps, le dispositif autrichien est en place: un escadron de cuirassiers va charger les chasseurs à cheval, les deux autres du régiment s'occuperont de l'exploitation; deux bataillons de fusilier hongrois vont s'occuper du bois, pendant que la batterie d'artillerie, enfin en place, va les appuyer; trois bataillons de fusiliers allemands soutiendront ce mouvement. L'affaire est dans la poche, le tour est joué, la bataille est gagnée, etc...
Les fusiliers allemands, dans leur avance, continuent à encaisser...
Et c'est enfin le moment du choc de cavalerie! L'affaire est dans le sac...ou pas!
Deux événements fâcheux se produisirent. D'une part, l'artillerie française eut raison de la volonté des fusiliers allemands: le premier bataillon partit en repli sur ses soutien, mettant fin à leur soutien de l'attaque.
D'autre part, le combat de cavalerie n'eut pas le résultat escompté, pour un rien (feu de flanc de l'infanterie dans le bois, prévisible; oubli de joindre le général pour le bonus moral, je suis idiot). En conséquence, les chasseurs à cheval ont tenu bon et mes espoirs de victoire se sont envolés!
Arrivée en dernier sur le champ de bataille, la brigade de réserve n'eut que peu de place pour se déployer (je suis une truffe!). En face, le général de Johan, sagement, envoya un bataillon occuper le bois, avec un autre en soutien. Avec moins de clairvoyance, il ordonna aux chasseurs à cheval de se positionner à droite de ce bois. "Parfait", se dit le baron Kristov, "mes cuirassiers n'ont feront qu'une bouchée et se retrouveront sur les arrières de l'ennemi, pendant que je ferai jouer mes masses d'infanterie pour prendre le bois. C'en sera fini de son artillerie, la victoire est à moi!" (insérer un rire sardonique ici).
Pendant que les français occupaient tranquillement le bois, le déploiement initial de l'autrichien (je suis un boulet!) l'obligea à de savantes manoeuvres pour faire permuter son infanterie avec sa cavalerie. Celles-ci furent exécutée comme à la parade de Vienne mais firent perdre un temps précieux, permettant à l'infanterie ennemie de solidement s'établir dans le bois (rassurez-vous, le chien n'a pas été victime d'une balle perdue, il dormait juste)
Dans le même temps, trois bataillons venaient appuyer ce mouvement, pendant que l'artillerie sur la colline attelait afin de venir se mêler aux réjouissances (au final, aucune de mes deux batteries ne joua un quelconque rôle dans cette bataille, passant la plupart de leur temps à se déplacer; je vais me pendre...). En avançant, ces bataillons se mirent dans l'axe de tir des canons français qui commencèrent leur travail de sape.
Finalement, après avoir perdu beaucoup de temps, le dispositif autrichien est en place: un escadron de cuirassiers va charger les chasseurs à cheval, les deux autres du régiment s'occuperont de l'exploitation; deux bataillons de fusilier hongrois vont s'occuper du bois, pendant que la batterie d'artillerie, enfin en place, va les appuyer; trois bataillons de fusiliers allemands soutiendront ce mouvement. L'affaire est dans la poche, le tour est joué, la bataille est gagnée, etc...
Les fusiliers allemands, dans leur avance, continuent à encaisser...
Et c'est enfin le moment du choc de cavalerie! L'affaire est dans le sac...ou pas!
Deux événements fâcheux se produisirent. D'une part, l'artillerie française eut raison de la volonté des fusiliers allemands: le premier bataillon partit en repli sur ses soutien, mettant fin à leur soutien de l'attaque.
D'autre part, le combat de cavalerie n'eut pas le résultat escompté, pour un rien (feu de flanc de l'infanterie dans le bois, prévisible; oubli de joindre le général pour le bonus moral, je suis idiot). En conséquence, les chasseurs à cheval ont tenu bon et mes espoirs de victoire se sont envolés!
Kristov- Messages : 57
Date d'inscription : 16/03/2018
Re: France-Autriche, match retour...
Finalement, ce n'était pas la fin (fausse manip'). La voici donc...
Finalement, la bataille s'est conclue par un match nul. Les deux attaques sur les ailes ont été repoussées et, même si le village est tenu par les chasseurs autrichiens, les 16 pièces d'artillerie françaises battant la plaine les empêchent d'en déboucher (pour quoi faire d'ailleurs, il y a encore un régiment de grenadiers à cheval traînant par là...).
Quelques enseignement tirés de cette partie:
-l'artillerie, ça fait (très) mal, surtout quand elle est en nombre et de très bonne qualité. Je fus surpris par "l'allonge" des batteries françaises, bien supérieur à celle des autrichiens.
-vouloir passer par un trou de souris en longeant un bois avec de la cavalerie n'est pas une bonne idée. Joan et moi en fîmes l'expérience et ce fut deux échecs. Peut-être eut-il été plus judicieux pour l'autrichien de d'abord prendre le bois avec l'infanterie puis d'effectuer le mouvement tournant avec la cavalerie. Mais on se voit toujours trop beau quand on a de la cavalerie lourde et on essaie de passer en force. S&B nous rappelle heureusement aux dures réalités du combat napoléonien.
-le feu de flanc des tirailleurs dans les bois sur ma cavalerie m'ont coûté la victoire. Encore un rude rappel de l'historicité de la règle, ça fait mal mais je ne l'en apprécie que plus.
-un déploiement fautif, comme fut le mien, entraîne une cascade de retards et de pertes qu'il est ensuite difficile de contre-balancer.
Mais encore une fois, une partie très plaisante. Joan est un adversaire difficile à contrer mais très agréable.
De nouveau, un grand merci à Thierry.
Bonne journée à tous.
Christophe
Finalement, la bataille s'est conclue par un match nul. Les deux attaques sur les ailes ont été repoussées et, même si le village est tenu par les chasseurs autrichiens, les 16 pièces d'artillerie françaises battant la plaine les empêchent d'en déboucher (pour quoi faire d'ailleurs, il y a encore un régiment de grenadiers à cheval traînant par là...).
Quelques enseignement tirés de cette partie:
-l'artillerie, ça fait (très) mal, surtout quand elle est en nombre et de très bonne qualité. Je fus surpris par "l'allonge" des batteries françaises, bien supérieur à celle des autrichiens.
-vouloir passer par un trou de souris en longeant un bois avec de la cavalerie n'est pas une bonne idée. Joan et moi en fîmes l'expérience et ce fut deux échecs. Peut-être eut-il été plus judicieux pour l'autrichien de d'abord prendre le bois avec l'infanterie puis d'effectuer le mouvement tournant avec la cavalerie. Mais on se voit toujours trop beau quand on a de la cavalerie lourde et on essaie de passer en force. S&B nous rappelle heureusement aux dures réalités du combat napoléonien.
-le feu de flanc des tirailleurs dans les bois sur ma cavalerie m'ont coûté la victoire. Encore un rude rappel de l'historicité de la règle, ça fait mal mais je ne l'en apprécie que plus.
-un déploiement fautif, comme fut le mien, entraîne une cascade de retards et de pertes qu'il est ensuite difficile de contre-balancer.
Mais encore une fois, une partie très plaisante. Joan est un adversaire difficile à contrer mais très agréable.
De nouveau, un grand merci à Thierry.
Bonne journée à tous.
Christophe
Kristov- Messages : 57
Date d'inscription : 16/03/2018
Re: France-Autriche, match retour...
MERCI Christophe,
Je prends beaucoup de plaisir à jouer avec toi. Nous apprenons ensemble cette formidable règle et je trouve ça génial.
Merci aussi à Thierry pour sa disponibilité.
À très vite pour une nouvelle bataille !
Je prends beaucoup de plaisir à jouer avec toi. Nous apprenons ensemble cette formidable règle et je trouve ça génial.
Merci aussi à Thierry pour sa disponibilité.
À très vite pour une nouvelle bataille !
JoeLeHardi- Possesseurs S&B
- Messages : 2
Date d'inscription : 27/02/2018
Re: France-Autriche, match retour...
Très sympathique compte-rendu merci à vous
FFLplay- Possesseurs S&B
- Messages : 88
Date d'inscription : 20/04/2015
Localisation : Strasbourg
Re: France-Autriche, match retour...
Bonjour à tous,
J'ai été occupé ces derniers temps et c'est seulement maintenant que je peux commenter votre compte rendu.
Tout d'abord, j'ai dû avouer à mon épouse que si je rigolais tout seul comme un benêt devant mon écran c'était à cause de Christophe !
Un super merci, Christophe, pour ce compte rendu qui m'a fait passer un très bon moment.
Je ne veux pas vous gâcher le plaisir de la découverte mais je crois que vous devriez potasser la partie de la règle traitant de l'unité directrice (bataillon ou escadron).
En effet, les escadrons de grenadiers à cheval étaient collés les uns derrière les autres et s'il y avait eu une batterie à cheval autrichienne à côté du carré, ça aurait fait mal (à boulets, résultat multiplié par nombre de rangs traversés) !
Un escadron soutient une unité amie si celle-ci se trouve dans sa zone d'action (22º5 d'angle et la distance de charge pour la profondeur : 15 + 10 cm, de mémoire en 15 mm)
Je n'en dis pas plus car vous avez raison de procéder ainsi par étapes.
En relisant ma règle je me dis que j'ai un travail de réécriture, d'organisation et de présentation à faire.
Je « tanne » mon épouse pour que nous organisions un grand week-end pour aller dans le Lot-et-Garonne et, si Lionel est toujours partant, continuer vers le Gers !
J'ai été occupé ces derniers temps et c'est seulement maintenant que je peux commenter votre compte rendu.
Tout d'abord, j'ai dû avouer à mon épouse que si je rigolais tout seul comme un benêt devant mon écran c'était à cause de Christophe !
Un super merci, Christophe, pour ce compte rendu qui m'a fait passer un très bon moment.
Je ne veux pas vous gâcher le plaisir de la découverte mais je crois que vous devriez potasser la partie de la règle traitant de l'unité directrice (bataillon ou escadron).
En effet, les escadrons de grenadiers à cheval étaient collés les uns derrière les autres et s'il y avait eu une batterie à cheval autrichienne à côté du carré, ça aurait fait mal (à boulets, résultat multiplié par nombre de rangs traversés) !
Un escadron soutient une unité amie si celle-ci se trouve dans sa zone d'action (22º5 d'angle et la distance de charge pour la profondeur : 15 + 10 cm, de mémoire en 15 mm)
Je n'en dis pas plus car vous avez raison de procéder ainsi par étapes.
En relisant ma règle je me dis que j'ai un travail de réécriture, d'organisation et de présentation à faire.
Je « tanne » mon épouse pour que nous organisions un grand week-end pour aller dans le Lot-et-Garonne et, si Lionel est toujours partant, continuer vers le Gers !
Re: France-Autriche, match retour...
Bonjour à tous.
Merci pour vos retours, je suis content que le rapport ait plu.
Joan a effectivement tendance à coller ses escadrons les uns derrière les autres (vieux restes d'autres règles dans lesquelles le régiment est l'unité de base de la cavalerie, au lieu de l'escadron). Mais un jour, nous réussirons à maîtriser la règle. Comme je l'ai déjà dit, celle-ci est très claire et, en appliquant à la lettre les différents points, il n'y a pas de problème d'interprétation, d'autant que, la règle étant très historique, le bon sens nous guide pour retenir les différents paragraphes.
Bonne soirée
Christophe
Merci pour vos retours, je suis content que le rapport ait plu.
Joan a effectivement tendance à coller ses escadrons les uns derrière les autres (vieux restes d'autres règles dans lesquelles le régiment est l'unité de base de la cavalerie, au lieu de l'escadron). Mais un jour, nous réussirons à maîtriser la règle. Comme je l'ai déjà dit, celle-ci est très claire et, en appliquant à la lettre les différents points, il n'y a pas de problème d'interprétation, d'autant que, la règle étant très historique, le bon sens nous guide pour retenir les différents paragraphes.
Bonne soirée
Christophe
Kristov- Messages : 57
Date d'inscription : 16/03/2018
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