Diorama Compagnie d'infanterie légère
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Thierry M.
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Silex & Baïonnette :: Galerie d'Honneur : figurines, saynètes, dioramas, mais aussi unités et armées complètes ! :: Révolution, Consulat, Premier Empire : 1789 - 1815
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Diorama Compagnie d'infanterie légère
Bonjour !!
Il y a fort fort longtemps, j'avais posté un article sur mon blog sur l'organisation des bataillons d'infanterie.
Si-si c'était là : http://peinturedeguerre.blogspot.fr/2014/01/reigment-dinfanterie-napoleonienne-tout.html
Dans le même temps, j'avais réalisé un petit diorama avec une unité d'infanterie légère avançant en ligne. C'est d'ailleurs ce diorama qui fait la bannière de ce même blog.
Mais bon, au final, le résultat ne ressemblait pas à ce que je recherchais.
Du coup, j'ai tout défait !!
Le but ? Tout ranger et réfléchir.
Pour faire mieux !!
Ce projet a pris plusieurs formes tout en ayant dans la tête le projet de Emmanuel Roy tant comme motivation que comme épouvantail.
Au début il s'agissait d'un grand décors avec une rivière et un pont.
Ensuite, plus de rivière, plus de pont, mais un muret et une batterie d'artillerie.
Ensuite, plusieurs lignes d'infanterie avec un tir d'artillerie perforant le tout !! Yehaaa !!
Et puis en y repensant, je me suis souvenu du but premier : se représenter physiquement ce à quoi une compagnie pouvait ressembler.
Donc j'ai finalement opté pour une version plus "pédagogique" au 1:1.
Chaque soldat d'une compagnie y est représenté. Les sous-officiers et officiers également.
Et à leur place, selon l'ordonnance de 1791 ci-dessous.
Le centre de tout cela est donc la compagnie d'infanterie.
Et voici ce que cela donne, concrètement dans son essemble !
Les soldats sont rangés au coude à coude. Les différentes positions de la boite de figurines Hät fait que certains écarts apparaissent mais cela rend la ligne plus vivante.
Le second rang est placé juste derrière le premier, tout comme le 3ème.
Règlementairement, les soldats étaient à la distance d'un sac à dos, soit environ 30cm, comme ceci :
Devant, un officier supérieur, possiblement un major.
Il montre l'exemple et avance en avant de la ligne.
A la droite du diorama, le porte bannière du bataillon. C'est un officier, rattaché à l'état major, il porte le plumet blanc caractéristique.
Il est escorté par 8 caporaux fourriers des différentes compagnies du bataillon.
A la droite de cette image, le début de la 3ème compagnie avec le pompon couleur aurore.
La compagnie complète est la 2nde compagnie avec le pompon bleu.
En arrière de la ligne, on voit ici un sergent portant un fanion. Celui-ci permet le parfait alignement des compagnies. plus à droite, un officier, lieutenant ou sous-lieutenant, et encore plus loin, 2 sergents placés au centre de la ligne.
A l'arrière de cette ligne, on trouve le tambour major du bataillon accompagné de la section rythmique !
Le tambour major est une figurine unique créée par Bald.
Voilà !!
Il y a fort fort longtemps, j'avais posté un article sur mon blog sur l'organisation des bataillons d'infanterie.
Si-si c'était là : http://peinturedeguerre.blogspot.fr/2014/01/reigment-dinfanterie-napoleonienne-tout.html
Dans le même temps, j'avais réalisé un petit diorama avec une unité d'infanterie légère avançant en ligne. C'est d'ailleurs ce diorama qui fait la bannière de ce même blog.
Mais bon, au final, le résultat ne ressemblait pas à ce que je recherchais.
Du coup, j'ai tout défait !!
Le but ? Tout ranger et réfléchir.
Pour faire mieux !!
Ce projet a pris plusieurs formes tout en ayant dans la tête le projet de Emmanuel Roy tant comme motivation que comme épouvantail.
Au début il s'agissait d'un grand décors avec une rivière et un pont.
Ensuite, plus de rivière, plus de pont, mais un muret et une batterie d'artillerie.
Ensuite, plusieurs lignes d'infanterie avec un tir d'artillerie perforant le tout !! Yehaaa !!
Et puis en y repensant, je me suis souvenu du but premier : se représenter physiquement ce à quoi une compagnie pouvait ressembler.
Donc j'ai finalement opté pour une version plus "pédagogique" au 1:1.
Chaque soldat d'une compagnie y est représenté. Les sous-officiers et officiers également.
Et à leur place, selon l'ordonnance de 1791 ci-dessous.
Le centre de tout cela est donc la compagnie d'infanterie.
Et voici ce que cela donne, concrètement dans son essemble !
Les soldats sont rangés au coude à coude. Les différentes positions de la boite de figurines Hät fait que certains écarts apparaissent mais cela rend la ligne plus vivante.
Le second rang est placé juste derrière le premier, tout comme le 3ème.
Règlementairement, les soldats étaient à la distance d'un sac à dos, soit environ 30cm, comme ceci :
Devant, un officier supérieur, possiblement un major.
Il montre l'exemple et avance en avant de la ligne.
A la droite du diorama, le porte bannière du bataillon. C'est un officier, rattaché à l'état major, il porte le plumet blanc caractéristique.
Il est escorté par 8 caporaux fourriers des différentes compagnies du bataillon.
A la droite de cette image, le début de la 3ème compagnie avec le pompon couleur aurore.
La compagnie complète est la 2nde compagnie avec le pompon bleu.
En arrière de la ligne, on voit ici un sergent portant un fanion. Celui-ci permet le parfait alignement des compagnies. plus à droite, un officier, lieutenant ou sous-lieutenant, et encore plus loin, 2 sergents placés au centre de la ligne.
A l'arrière de cette ligne, on trouve le tambour major du bataillon accompagné de la section rythmique !
Le tambour major est une figurine unique créée par Bald.
Voilà !!
Fredd05- Messages : 145
Date d'inscription : 09/09/2015
Re: Diorama Compagnie d'infanterie légère
c'est du beau : il n'y a pas de doute !!!
franckT- Possesseurs S&B
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buriefr- Possesseurs S&B
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Re: Diorama Compagnie d'infanterie légère
Bravo bel ensemble
On peut avoir quelques photos supplémentaires avec une vue d'ensemble un peu plus large si tu as le temps ?
Petite question pour les plus érudits d'entre nous : est ce que le règlement de 1791 s'applique toujours pour l'infanterie française pour la période 1812-1815 ?
On peut avoir quelques photos supplémentaires avec une vue d'ensemble un peu plus large si tu as le temps ?
Petite question pour les plus érudits d'entre nous : est ce que le règlement de 1791 s'applique toujours pour l'infanterie française pour la période 1812-1815 ?
FFLplay- Possesseurs S&B
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buriefr- Possesseurs S&B
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Date d'inscription : 11/03/2014
Re: Diorama Compagnie d'infanterie légère
Merci à vous !
Une vue d'ensemble autre que la première tu veux dire ?
Une vue d'ensemble autre que la première tu veux dire ?
Fredd05- Messages : 145
Date d'inscription : 09/09/2015
Re: Diorama Compagnie d'infanterie légère
Oui si possible parce qu'elle est en contre-jour, ce qui n'est pas inintéressant d'ailleurs ça donne un cachet "réaliste" appréciable, mais du coup c'est aussi très sombre au niveau de chaque figurine.
FFLplay- Possesseurs S&B
- Messages : 88
Date d'inscription : 20/04/2015
Localisation : Strasbourg
Re: Diorama Compagnie d'infanterie légère
M'en occupe !!
Fredd05- Messages : 145
Date d'inscription : 09/09/2015
Fredd05- Messages : 145
Date d'inscription : 09/09/2015
Re: Diorama Compagnie d'infanterie légère
Belle réactivité et vraiment ça claque visuellement bravo encore
FFLplay- Possesseurs S&B
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Date d'inscription : 20/04/2015
Localisation : Strasbourg
Re: Diorama Compagnie d'infanterie légère
Superbe réalisation !
Bravo Fredd.
Un règlement est une officialisation des pratiques mais n'était pas considéré comme une doctrine qu'il fallait suivre absolument.
L'organisation des bataillons n'est plus la même, des changements de formation sont peu voire pas employés et d'autres ont été créés.
L'emploi des tirailleurs n'est pas expliqué dans ce règlement mais l'était dans celui de 1788 (de mémoire).
Les officiers (surtout ceux qui avaient fait la guerre) prenaient ce qu'ils considéraient comme valable, par exemple les changements de formation à la « Guibert » étaient employés depuis longtemps.
Les pratiques évoluent comme il est expliqué ICI.
Vous lirez également avec profit cet autre document de Colin.
Bravo Fredd.
En partie seulement, celle que l'on retrouve dans le règlement de 1808 (avec les six compagnies).FFLplay a écrit:Petite question pour les plus érudits d'entre nous : est-ce que le règlement de 1791 s'applique toujours pour l'infanterie française pour la période 1812-1815 ?
Un règlement est une officialisation des pratiques mais n'était pas considéré comme une doctrine qu'il fallait suivre absolument.
L'organisation des bataillons n'est plus la même, des changements de formation sont peu voire pas employés et d'autres ont été créés.
L'emploi des tirailleurs n'est pas expliqué dans ce règlement mais l'était dans celui de 1788 (de mémoire).
Les officiers (surtout ceux qui avaient fait la guerre) prenaient ce qu'ils considéraient comme valable, par exemple les changements de formation à la « Guibert » étaient employés depuis longtemps.
Les pratiques évoluent comme il est expliqué ICI.
Vous lirez également avec profit cet autre document de Colin.
Re: Diorama Compagnie d'infanterie légère
Merci Thierry pour les informations. Je me demandais si l'organisation des bataillons avaient évolués ou si on pouvait représenter un bataillon de la période 1812-1815 de la même façon. Je vais voir dans les liens que tu as donnés.
FFLplay- Possesseurs S&B
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Date d'inscription : 20/04/2015
Localisation : Strasbourg
Re: Diorama Compagnie d'infanterie légère
Oui, puisqu'ils sont passés de neuf à six compagnies en février 1808.FFLplay a écrit:Je me demandais si l'organisation des bataillons avaient évolué…
Décret de l'Empereur a écrit:Le 18 février 1808, l'Empereur Napoléon change l'organisation des régiments de son infanterie de ligne et légère. Les principes du décret resteront en vigueur pour tout le reste du Premier Empire, mais aussi pendant la première Restauration et les Cent jours.
NAPOLÉON, Empereur des Français, roi d'Italie et protecteur de la confédération du Rhin
sur le rapport de notre ministre de la guerre,
nous avons décrété et décrétons
TITRE PREMIER
Composition de l'infanterie de ligne et légère.
Article 1
• Nos régiments d'infanterie de ligne et d'infanterie légère seront à l'avenir composés d'un état-major et de cinq bataillons ; les quatre premiers porteront la dénomination de bataillons de guerre et le cinquième, celle de bataillon de dépôt.
Article 2
• Chaque bataillon de guerre, commandé par un chef de bataillon, ayant sous ses ordres un adjudant-major et deux adjudants sous-officiers, sera composé de six compagnies, dont une de grenadiers, une de voltigeurs et quatre de fusiliers ; elles seront toutes d'égale force.
Article 3
• Chaque bataillon de dépôt sera composé de quatre compagnies. Le major sera toujours attaché à ce bataillon : un capitaine désigné par le Ministre, sur la présentation de trois candidats faite par le colonel, commandera le bataillon de dépôt sous les ordres du major ; il commandera en même temps l'une des quatre compagnies.
• Il y aura près du dépôt un adjudant-major et deux adjudants sous-officiers.
Article 4
• La force de l'état-major et celle de chaque compagnie de grenadiers ou carabiniers, de voltigeurs ou de fusiliers, est déterminée ainsi qu'il suit :
ÉTAT-MAJOR
1 Colonel
1 Major
4 Chefs de bataillon
5 Adjudants majors
1 Quartier-maître trésorier
1 Officier payeur
1 Porte-aigle
1 Chirurgien-major
4 Aides chirurgiens
5 Sous aides
10 Adjudants sous-officiers
2 Deuxième et troisième porte-aigles
1 Tambour-major
1 Caporal tambour
8 Musiciens, dont un chef
4 Maîtres ouvriers
COMPAGNIE
1 Capitaine
1 Lieutenant
1 Sous-lieutenant
1 Sergent-major
4 Sergents
1 Caporal fourrier
8 Caporaux
121 Grenadiers, voltigeurs, fusiliers
2 Tambours
Ainsi la force de chaque régiment sera de 3 970 hommes, dont 108 officiers et 3 862 sous-officiers et soldats.
Article 5
• Il y aura par bataillon de guerre quatre sapeurs qui seront choisis dans la compagnie de grenadiers, dont ils continueront à faire partie, ainsi que le caporal, qui commandera tous les sapeurs du régiment.
Article 6
• En bataille, la compagnie de grenadiers tiendra la droite du bataillon, celle des voltigeurs, la gauche.
Article 7
• Quand les six compagnies seront présentes au bataillon, on défilera et l'on agira toujours par division.
• Quand les grenadiers et voltigeurs seront absents du bataillon, on manœuvrera et défilera toujours par peloton.
• Deux compagnies formeront une division ; chaque compagnie formera un peloton ; chaque demi-compagnie une section.
TITRE DEUXIÈME
Nouvelle formation des régiments.
Article 8
Les compagnies qui, dans les régiments actuels à quatre bataillons, excéderont le nouveau complet, seront réparties dans les régiments à trois ou à deux bataillons, conformément au tableau ci-joint.
Dans les régiments à trois bataillons, la nouvelle formation s'opérera ainsi qu'il suit :
1. - La compagnie de grenadiers, celle de voltigeurs et les quatre premières compagnies de fusiliers du premier bataillon actuel, formeront le premier bataillon.
2. - La compagnie de grenadiers, celle de voltigeurs et les quatre premières compagnies de fusiliers du deuxième bataillon actuel, formeront le deuxième bataillon.
3. - Les trois dernières compagnies du premier bataillon actuel et les trois dernières du second, formeront le troisième.
4. - La compagnie de grenadiers, celle de voltigeurs et les quatre premières de fusiliers du troisième actuel, formeront le quatrième.
5. - Les trois dernières compagnies du troisième bataillon et la compagnie supplémentaire de l'un des régiments à quatre bataillons, formeront le bataillon de dépôt.
Article 9
• La compagnie de grenadiers qui devra être formée dans les régiments actuellement à trois bataillons, sera prise sur la totalité du corps, parmi les hommes les plus propres par leur taille au service de grenadiers, lorsque cela se pourra.
• Nul ne pourra, lors de la première formation, y être admis, s'il n'a pas quatre ans de service, ou s'il n'a fait deux des quatre campagnes d'Ulm, d'Austerlitz, d'Iéna ou de Friedland.
Article 10
• On ne dirigera sur les régiments qui en auront besoin, que les cadres des compagnies supprimées, dans ceux qui sont actuellement à quatre bataillons. Les soldats de ces compagnies seront incorporés dans les compagnies conservées, quelle que soit la force de chacune d'elles.
Article 11
• Les officiers et sous-officiers des compagnies dont les cadres ne feront pas partie des nouveaux régiments, resteront à la suite de leur corps, y feront le service et recevront le traitement de leur grade jusqu'à ce qu'ils aient été pourvus des premiers emplois vacants, qui leur appartiendront de droit.
Article 12
• Il y aura dans chaque régiment huit capitaines de première classe, dix de seconde classe et dix de troisième ; quatorze lieutenants de première classe, quatorze de seconde.
• Les capitaines de première classe seront les quatre plus anciens ; ils commanderont chacun la première compagnie de fusiliers de chaque bataillon.
• Le capitaine de grenadiers sera au choix du colonel et inscrit toujours comme capitaine de première classe, quel que soit son temps d'ancienneté.
• Lorsqu'un des quatre capitaines sera attaché au dépôt, il sera remplacé à sa compagnie par le premier capitaine de deuxième classe.
Article 13
• Il pourra être admis deux enfants de troupe par compagnie. Ils jouiront, comme par le passé, de la demi-solde, du logement, du vêtement et de chauffage.
TITRE TROISIÈME
Dispositions générales.
Article 14
• Les bataillons de dépôt seront établis dans les garnisons indiquées par le tableau ci-joint. Ils ne pourront quitter ces garnisons qu'en vertu d'un ordre formel de notre part.
Article 15
• Le capitaine d'habillement et le quartier-maître fourrier feront toujours partie du bataillon de dépôt ; l'officier payeur suivra les bataillons de guerre.
• Le capitaine commandant ce bataillon, sous les ordres du major et le capitaine d'habillement auront chacun le commandement particulier d'une des compagnies.
• Les lieutenants chargés des différents détails sont attachés aux compagnies du dépôt.
Article 16
• Les officiers attachés au dépôt ne pourront en être retirés pour rejoindre les bataillons de guerre qu'en vertu d'un ordre du Ministre.
Article 17
• Chaque régiment aura une aigle qui sera portée par un porte-aigle ayant le grade de lieutenant ou de sous-lieutenant et comptant au moins dix ans de service, ou ayant fait les quatre campagnes d'Ulm, d'Austerlitz, d'Iéna et de Friedland. Il jouira de la solde de lieutenant de première classe.
• Deux braves pris parmi les anciens soldats non lettrés, qui, par cette raison, n'auront pu obtenir d'avancement, ayant au moins dix ans de service, avec le titre, l'un de second porte-aigle et l'autre de troisième porte-aigle, seront toujours placés à côté de L’Aigle. Ils auront rang de sergent et la paye de sergent-major. Ils porteront quatre chevrons sur les deux bras.
• L’Aigle restera toujours là où il y aura le plus de bataillons réunis. Les porte-aigles font partie de l'état-major du régiment. Ils sont nommés tous les trois par nous et ne peuvent être destitués que par nous.
Article 18
• Chaque bataillon de guerre aura une enseigne portée par un sous-officier choisi par le chef dans une des compagnies de ce bataillon.
• Le bataillon de dépôt n'aura aucune enseigne.
Article 19
• Les régiments de ligne ont seuls des aigles pour drapeaux. Les autres corps ont des enseignes. Nous nous réservons le droit de donner nous-même les nouvelles aigles et les enseignes aux nouveaux régiments.
Article 20
• Nos Ministres de la guerre, de l'administration de la guerre et du trésor public, sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du présent décret.
Palais des Tuileries, le 18 février 1808
Signé : NAPOLÉON
Re: Diorama Compagnie d'infanterie légère
Thierry je suis toujours rêveur devant ton érudition. Est ce que je peux me permettre une dernière question qui me fera encore gagner pas mal de temps ? Est ce que le placement des hommes dans chaque compagnie est également le même. En clair si je veux représenter au 1 pour 1 un bataillon complet (voir un régiment ) est ce que je peux me servir du diagramme présenté dans le sujet pour chaque compagnie ou est ce que je dois en chercher d'autres ?
FFLplay- Possesseurs S&B
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Localisation : Strasbourg
Re: Diorama Compagnie d'infanterie légère
Tu peux prendre le diagramme pour 1791 et la planche (ci-dessous) du fameux site Uniformes de la la campagne des Cent jours ou de Bernard Coppens (peut-être) pour l'organisation de 1808 (ou le décret du 13 avril 1815) :FFLplay a écrit:Est-ce que le placement des hommes dans chaque compagnie est également le même. En clair si je veux représenter au 1 pour 1 un bataillon complet (voire un régiment ) est-ce que je peux me servir du diagramme présenté dans le sujet pour chaque compagnie ou est-ce que je dois en chercher d'autres ?
Règlement de 1791 sur « Napoleon Series ».
Le même chez Gallica.
La page d'histoire d'un site sympa.
Avec ce document intéressant.
Et des animations rigolotes et instructives.
Re: Diorama Compagnie d'infanterie légère
Superbe réalisation.
Je vais en profiter pour poser une question que j'ai déjà du demander une première fois à Fredd05, mais qui n'est pas forcément nette dans ma tête malgré ses prouesses pédagogiques.
Le diorama de Fredd05 montre une compagnie qui va marcher sus à l'ennemi, arme à l'épaule (?). Afin de réaliser d'autres dioramas ou tout simplement exploiter correctement les poses des figurines, j'aimerais me voir confirmer :
- Combien de temps vont-ils marcher ainsi ? (par rapport à l'adversaire bien sur).
- Est-ce qu'ils s'arrêtent à un moment (quand) pour faire feu ?
- Est-ce qu'ils basculent le fusil baïonnette en avant comme on voit au cinéma (quand) et le font t-ils sur les trois rangs ? (serrés à 30 cm j'en doute).
- Ou est-ce que c'était le foutoir, des gus qui tirent, d'autres qui marchent arme à l'épaule et d'autre à l'horizontale ?
- Ici, c'est de la "légère", Est-ce que la ligne avait le même ordre de bataille et le même déroulé ?
Vi vi, je sais, il y a du boulot avec moi.
Je vais en profiter pour poser une question que j'ai déjà du demander une première fois à Fredd05, mais qui n'est pas forcément nette dans ma tête malgré ses prouesses pédagogiques.
Le diorama de Fredd05 montre une compagnie qui va marcher sus à l'ennemi, arme à l'épaule (?). Afin de réaliser d'autres dioramas ou tout simplement exploiter correctement les poses des figurines, j'aimerais me voir confirmer :
- Combien de temps vont-ils marcher ainsi ? (par rapport à l'adversaire bien sur).
- Est-ce qu'ils s'arrêtent à un moment (quand) pour faire feu ?
- Est-ce qu'ils basculent le fusil baïonnette en avant comme on voit au cinéma (quand) et le font t-ils sur les trois rangs ? (serrés à 30 cm j'en doute).
- Ou est-ce que c'était le foutoir, des gus qui tirent, d'autres qui marchent arme à l'épaule et d'autre à l'horizontale ?
- Ici, c'est de la "légère", Est-ce que la ligne avait le même ordre de bataille et le même déroulé ?
Vi vi, je sais, il y a du boulot avec moi.
Re: Diorama Compagnie d'infanterie légère
les raccourcis que thierry proposent ci-dessus répondront à bon nombre de tes questions
franckT- Possesseurs S&B
- Messages : 493
Date d'inscription : 08/02/2013
Re: Diorama Compagnie d'infanterie légère
Bonsoir Papam !
Il n'y a pas plus de « boulot » avec toi qu'avec un autre, juste le plaisir d'expliquer et de donner mon point de vue, profitez-en je suis en verve ce soir !
À Waterloo, l'avance des troupes de Drouet d'Erlon va durer environ une demi-heure. Elles sont précédées par les voltigeurs réunis.
Ce sont les tirailleurs qui couvrent l'avance des unités en ordre serré et tirent sur l'ennemi, ceci depuis l'Antiquité.
Les tirailleurs restent au-delà de 50 mètres (environ 80 pas) d'une unité en ordre serré car à cette distance le feu d'une unité en ordre serré est efficace même sur eux.
La ligne de tirailleurs est devant et essaie de repousser les tirailleurs adverses, ils sont en position de tir (debout ou non), avancent, rechargent, rechargent en avançant.
Les soldats en ordre serré sont dans la même attitude : au pas et l'arme à l'épaule ou au bras (saignée), pas accéléré et charge (en principe l'ennemi à déjà tourné le dos) baïonnette en avant.
Il n'y a pas plus de « boulot » avec toi qu'avec un autre, juste le plaisir d'expliquer et de donner mon point de vue, profitez-en je suis en verve ce soir !
L'arme est à l'épaule parce que c'est moins fatiguant pour le soldat (le fusil pèse plus de 4 kg, de mémoire), ils le portent aussi à la saignée du bras sur de nombreuses images (mais tout ça, tu le sais déjà).Habemus Papam a écrit:Le diorama de Fredd05 montre une compagnie qui va marcher sus à l'ennemi, arme à l'épaule (?) Afin de réaliser d'autres dioramas ou tout simplement exploiter correctement les poses des figurines, j'aimerais me voir confirmer :
- Combien de temps vont-ils marcher ainsi ? (par rapport à l'adversaire bien sûr).
À Waterloo, l'avance des troupes de Drouet d'Erlon va durer environ une demi-heure. Elles sont précédées par les voltigeurs réunis.
Alors, il manque quelque chose d'important : les tirailleurs.Habemus Papam a écrit:- Est-ce qu'ils s'arrêtent à un moment (quand) pour faire feu ?
Ce sont les tirailleurs qui couvrent l'avance des unités en ordre serré et tirent sur l'ennemi, ceci depuis l'Antiquité.
Les tirailleurs restent au-delà de 50 mètres (environ 80 pas) d'une unité en ordre serré car à cette distance le feu d'une unité en ordre serré est efficace même sur eux.
Les attaques à la baïonnette sont rares, l'ordre : « baïonnette en avant » devait être donné avant la déclaration de charge (si l'ennemi n'avait pas craqué au moral avant). Comme toi je pense que, de toute façon le troisième rang ne pointait pas sa baïonnette (peut-être même le deuxième rang).Habemus Papam a écrit:- Est-ce qu'ils basculent le fusil, baïonnette en avant comme on voit au cinéma (quand) et le font-ils sur les trois rangs ? (serrés à 30 cm j'en doute).
Non, ce n'était pas le « foutoir » !Habemus Papam a écrit:- Ou est-ce que c'était le foutoir, des gus qui tirent, d'autres qui marchent arme à l'épaule et d'autre à l'horizontale ?
La ligne de tirailleurs est devant et essaie de repousser les tirailleurs adverses, ils sont en position de tir (debout ou non), avancent, rechargent, rechargent en avançant.
Les soldats en ordre serré sont dans la même attitude : au pas et l'arme à l'épaule ou au bras (saignée), pas accéléré et charge (en principe l'ennemi à déjà tourné le dos) baïonnette en avant.
Oui, c'est exactement pareil.Habemus Papam a écrit:- Ici, c'est de la « légère ». Est-ce que la ligne avait le même ordre de bataille et le même déroulé ?
Re: Diorama Compagnie d'infanterie légère
Merci beaucoup, j'étudierai plus attentivement les liens, mais déjà ça prend forme.
Dans un régiment, il y a des voltigeurs, des fusiliers (ou chasseurs) et des grenadiers (ou carabiniers).
J'en suis resté avec une ligne d'attaque avec les voltigeurs d'un coté, les grenadiers de l'autre et les fusiliers au milieu. (le diorama de Fredd05, en fait).
A un moment donné, avant la mise en marche proprement dite, j'imagine les voltigeurs se déployer au devant de la troupe, les fusiliers se ranger sur 3 rangs au coude à coude.
Et que font les grenadiers ?
Dans un régiment, il y a des voltigeurs, des fusiliers (ou chasseurs) et des grenadiers (ou carabiniers).
J'en suis resté avec une ligne d'attaque avec les voltigeurs d'un coté, les grenadiers de l'autre et les fusiliers au milieu. (le diorama de Fredd05, en fait).
A un moment donné, avant la mise en marche proprement dite, j'imagine les voltigeurs se déployer au devant de la troupe, les fusiliers se ranger sur 3 rangs au coude à coude.
Et que font les grenadiers ?
Re: Diorama Compagnie d'infanterie légère
C'est avec plaisir que je donne les liens qui m'ont servi à mettre ma règle au point.
Tu consulteras avec profit ce lien : « Formation et organisation des régiments » qui te donnera aussi des renseignements historiques à propos des grenadiers et des voltigeurs.
Tu sais certainement que, quand le bataillon est en ligne, les grenadiers (carabiniers) sont à droite, les voltigeurs à gauche et les fusiliers (chasseurs) au centre.
Les voltigeurs étaient envoyés loin devant pour éclairer le régiment, voire l'armée, et harceler l'ennemi. Les voltigeurs réintégraient leur place quand l'ennemi approchait et c'est le troisième rang des fusiliers qui était déployé en tirailleurs.
Mais comme tout ceci est assez complexe, nous allons rester dans l'imagerie populaire et dirons que ce sont les voltigeurs qui étaient déployés devant leur bataillon.
En fait, l'utilisation des grenadiers (comme des autres pelotons) dépend du contexte, par exemple, j'ai le souvenir d'un récit de la campagne d'Espagne où le bataillon entier était en tirailleurs sauf le peloton de grenadiers (en ordre serré) qui interdisait l'accès à un pont.
Sincèrement, je pense que tu devrais regarder les liens que je t'ai communiqués en commençant par celui ci-dessus, ainsi tu pourras me poser des questions plus pointues.
Ça te prendra du temps mais tu ne le regretteras pas.Habemus Papam a écrit:… j'étudierai plus attentivement les liens…
Tu consulteras avec profit ce lien : « Formation et organisation des régiments » qui te donnera aussi des renseignements historiques à propos des grenadiers et des voltigeurs.
Tu sais certainement que, quand le bataillon est en ligne, les grenadiers (carabiniers) sont à droite, les voltigeurs à gauche et les fusiliers (chasseurs) au centre.
Et la droite est la place d'Honneur dans beaucoup de circonstances.Extrait de S&B « Formations et changements », note colonne verte a écrit:*** Dans l’Antiquité, les guerriers portaient le bouclier à gauche ce qui laissait leur flanc droit exposé aux traits (flèches, dards, javelots, etc.) sauf s’il y avait un autre guerrier muni d’un bouclier à leur droite. Donc, quand la ligne de bataille se formait, les plus braves étaient placés à droite car ils y restaient. Ainsi, la droite devint la place d’Honneur.
Les fusiliers sont toujours au coude à coude (sur deux ou trois rangs) sauf quand ils sont en colonne de marche.Habemus Papam a écrit:À un moment donné, avant la mise en marche proprement dite, j'imagine les voltigeurs se déployer au-devant de la troupe, les fusiliers se ranger sur 3 rangs au coude à coude.
Les voltigeurs étaient envoyés loin devant pour éclairer le régiment, voire l'armée, et harceler l'ennemi. Les voltigeurs réintégraient leur place quand l'ennemi approchait et c'est le troisième rang des fusiliers qui était déployé en tirailleurs.
Mais comme tout ceci est assez complexe, nous allons rester dans l'imagerie populaire et dirons que ce sont les voltigeurs qui étaient déployés devant leur bataillon.
Les grenadiers peuvent aussi tirailler mais assez souvent ils restent en ordre serré.Habemus Papam a écrit:Et que font les grenadiers ?
En fait, l'utilisation des grenadiers (comme des autres pelotons) dépend du contexte, par exemple, j'ai le souvenir d'un récit de la campagne d'Espagne où le bataillon entier était en tirailleurs sauf le peloton de grenadiers (en ordre serré) qui interdisait l'accès à un pont.
Sincèrement, je pense que tu devrais regarder les liens que je t'ai communiqués en commençant par celui ci-dessus, ainsi tu pourras me poser des questions plus pointues.
Re: Diorama Compagnie d'infanterie légère
Alors un grand merci pour ces explications et les liens.
Quand même, des fusiliers en tirailleurs devant des voltigeurs en ordre serré... Faire un tel diorama exposerait à la vindicte. Ce n'est pas pour me déplaire.
Quand même, des fusiliers en tirailleurs devant des voltigeurs en ordre serré... Faire un tel diorama exposerait à la vindicte. Ce n'est pas pour me déplaire.
Re: Diorama Compagnie d'infanterie légère
Il y a aussi deux lien vers Bernard Coppens.
J'ai lu son "Les mensonges de Waterloo".
Alors personnellement, je suis tout à fait capable d'intégrer ce bouquin sans état d'âme puisque je suis complètement neutre émotionellement - si si, c'est possible - Mais des collègues plus impliqués (émotionellement) n'aiment pas trop ces/ses théories.
J'ai lu son "Les mensonges de Waterloo".
Alors personnellement, je suis tout à fait capable d'intégrer ce bouquin sans état d'âme puisque je suis complètement neutre émotionellement - si si, c'est possible - Mais des collègues plus impliqués (émotionellement) n'aiment pas trop ces/ses théories.
Re: Diorama Compagnie d'infanterie légère
Oui, moi aussi je l'ai lu, je l'ai trouvé intéressant et, moi aussi, je ne suis pas de ces idolâtres qui sont persuadés que Napoléon a toujours raison !Habemus Papam a écrit:J'ai lu son "Les mensonges de Waterloo".
Alors personnellement, je suis tout à fait capable d'intégrer ce bouquin sans état d'âme puisque je suis complètement neutre émotionellement - si si, c'est possible - Mais des collègues plus impliqués (émotionellement) n'aiment pas trop ces/ses théories.
(par exemple, la « redoute de granit » à Marengo est une invention de Bonaparte)
Sinon, je peux diviser ce sujet à partir de ton premier message.Habemus Papam a écrit:Je profite de ton post, Fredd, dis moi si ça gène.
Re: Diorama Compagnie d'infanterie légère
Habemus Papam a écrit:Superbe réalisation.
Vi vi, je sais, il y a du boulot avec moi.
Pour ça oui!!
Cela dit, étant issu du même moule que Scratch, j'apprécie la mine d'or d'infos partagée ici. Merci à tous, je vais aller me coucher moins con qu'au lever.
Salaberry
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