Cours d'Art Militaire (page 26) : La force des unités
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Cours d'Art Militaire (page 26) : La force des unités
* semestrier : militaire en congé d'un semestre.Page 26 a écrit:L’esprit de corps et la confiance se trouvent rarement dans des régiments trop faibles. Le soldat ne s’anime pas à la vue du petit nombre de ses camarades ; il sent qu’il n’a que peu de résultats à attendre de ses efforts et qu’il a beaucoup à craindre dans un combat ; la moindre perte, le moindre détachement s’y font aussitôt remarquer d’une manière fâcheuse. Il vaut mieux n’avoir qu’un petit nombre de corps d’une grande force, qu’un grand nombre d’une force médiocre, parce que le commandement étant plus concentré, la jalousie entre les chefs et les conflits d’autorité sont moins à craindre, parce que l’instruction sera plus uniforme et l’administration moins coûteuse. En même temps, il faut éviter de donner dans l’excès contraire, de charger un seul homme d’une administration plus étendue et de détails plus multipliés que ses forces ne le permettent ; cette administration sera mal tenue, les détails seront mal surveillés et la discipline et l’instruction du régiment négligées, pour tenir au courant des écritures qui n’influent jamais autant sur le succès d’une campagne.
Dans les corps de cavalerie, il est essentiel d’avoir plus d’hommes que de chevaux, afin qu’un plus grand nombre de soldats se familiarisent avec l’équitation et les soins conservateurs des chevaux ; ces soldats soigneront ceux des hommes de service, des malades, des semestriers*, et au moment d’une guerre il ne leur faudra que des chevaux, qu’ils dresseront en peu de temps, pour être prêts à rejoindre les escadrons de guerre ; le nombre de ces cavaliers non montés est, sur pied de paix, le cinquième, et sur pied de guerre le septième environ des cavaliers montés.
On comprend mieux pourquoi les colonels faisaient en sorte que le ou les premiers bataillons soient à effectif complet ou presque, le bataillon le plus faible étant laissé en soutien de la première ligne, ou gardant un point de repli voire en garnison dans une ville occupée.
Dans S&B je n'ai pas minoré le moral des petits bataillons, mais les malus moraux infligés par le feu et la perte d'effectifs suffisent à inciter les joueurs à ménager leurs petits bataillons ce qui est le but recherché !
En ce qui concerne la cavalerie voilà enfin l'explication de la différence entre le nombre d'hommes et le nombre de chevaux que l'on remarque sur les effectifs historiques, il est normal qu'il y ait plus d'hommes que de chevaux !
Re: Cours d'Art Militaire (page 26) : La force des unités
Intéressant aussi : Merci encore
franckT- Possesseurs S&B
- Messages : 493
Date d'inscription : 08/02/2013
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